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JESUS UN MYTHE QUI N’A JAMAIS EXISTE HISTORIQUEMENT ! LA RELIGION UN FLEAU MENTAL

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    PLATEFORMEJAUNE
  • 4 sept. 2024
  • 25 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 7 jours

Mikhaïl Bakounine, philosophe et révolutionnaire russe, a écrit : "La religion est une maladie mentale qui a infecté l'humanité" (Bakounine, 1871).



Hyperlien menant à un article dédié à l'analyse des sources



 

Mise à jour – 8 avril 2025 Cet article a été révisé le 8 avril 2025. Dans le paragraphe sur les références académiques, les présentations des travaux de Richard Carrier et Robert M. Price ont été considérablement renforcées : leurs arguments s’appuient désormais sur des citations tirées des éditions les plus récentes de leurs ouvrages, accompagnées d’explications détaillées de leurs approches méthodologiques – l’analyse probabiliste bayésienne pour Carrier et l’exégèse comparative des textes pour Price. Ces enrichissements incluent des renvois explicites aux Évangiles, aux épîtres pauliniennes et aux sources non chrétiennes, avec une mise en lumière des incohérences et des influences mythologiques, rendant leurs conclusions plus accessibles et convaincantes pour les lecteurs.


 









VIDÉO PARTAGÉE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX


Tout d’abord, nous dédions cet article à Sœur Albertine qui a abandonné son fiancé, qui sacrifie sa vie pour une histoire inventée à 23 ans… Prions tous ensemble son seigneur imaginaire pour que la raison l’emporte et qu’elle retrouve son esprit… Pensons à tous ce qu’elle va rater: les joies d’une vie amoureuse, d’avoir des enfants, de donner la vie…au profit d'une vie potentiellement marquée par la solitude, la frustration, voire la dépression, et qui accule certaines sœur au suicide...


Tous ce gâchis pour une histoire inventée, pour une secte qui a marqué l’histoire avec des génocides: l'Inquisition, les croisades, le Code noir... Des génocides, des massacres, 300 000 femmes brûlées vives. Et plus récemment, des centaines de milliers d'enfants victimes d'abus sexuels couverts par cette secte puante à masqué pendant des dizaines d’années des agressions sexuelles envers les enfants ( 330 000 victimes en France entre 1950 et 2022)… La vie brisée  d’une jeune femme pour une histoire inventée : les progrès de la science de l’histoire nous apprends que ce « JESUS » est un être mythique qui n’a jamais existé historiquement… Nous vous mettons à disposition un texte édifiant d’une association consacrée à la lutte contre les dérives sectaires à la fin de cet article qui est édifiant.µ


PLATEFORMEJAUNE se comprend comme une organisation révolutionnaire prolétarienne. Elle considère comme l'une de ses missions historiques de poursuivre le combat des fondateurs du socialisme révolutionnaire, Marx, Engels et Bakounine. C'est pour cette raison qu'elle est attentive aux travaux des chercheurs sur la question de la religion, un poison millénaire qui est l'arme fatale des classes dominantes pour maintenir les peuples en esclavage en leur promettant un avenir meilleur dans l'au-delà.<


Comme nous l'avons maintes fois écrit, nous rejetons violemment les concepts vaseux « islamophobie » et « christianophobie » qui font l'amalgame entre la critique politique, philosophique et scientifique des religions avec le racisme et la xénophobie, les marques de fabrique de l'extrême droite, et donc la haine des musulmans et des chrétiens. Bâillonner la critique des religions, c'est étouffer la pensée libre. Confondre cette critique avec les discours haineux de l'extrême droite, c'est faire le jeu de ceux qui prospèrent sur la division et l'obscurantisme

 


Au lieu de haine, éprouvons de l'empathie pour les musulmans et les chrétiens. Ils sont, comme tant d'autres, victimes de l'emprise sectaire, un fléau qui ravage des vies, au même titre que la drogue ou le capitalisme.Et puis serait-il acceptable de haïr des personnes souffrantes de trouble psychologique:  En effet, de nombreuses études de la communauté scientifique suggèrent que la religion est une maladie mentale qui relève de soins psychiatriques.


Or, bien évidemment, personne raisonnable ne peut haïr des personnes souffrantes qui devraient bénéficier de soins et d'un accompagnement par des professionnels de santé.

Dans ce dossier, nous avons la joie de vous confirmer également que les chercheurs les plus renommés affirment qu'il y a des doutes plus que sérieux sur l'historicité de Jésus. Nous vous livrons dans cette newsletter du mois de septembre deux articles de fond qui ont occupé toutes mes vacances parisiennes de prolétaire… Le premier article recense l'état des recherches sur l'historicité de Jésus, et le deuxième l'état des lieux de la religion et son caractère néfaste sur la santé mentale.

Votre dévoué Jean vous en souhaite une bonne lecture…

 

Vous avez la possibilité de cliquer sur les liens soulignés pour accéder directement aux articles.


Table des matières

  • 2.1. La religion : une forme de déraison

    • 2.1.1. Richard Dawkins

    • 2.1.2. Sam Harris

  • 2.2. La religion et la psychopathologie

  • 2.3. La religion : un facteur de fragilité mentale

  • 2.4. La religion et la paraphrénie

  • 2.5. Les cas de suicides : la religion, un piège mortel

    • 2.5.1. Les religieuses qui se suicident : une foi qui tue

    • 2.5.2. Les prêtres pédophiles : une Église pourrie jusqu’à l’os

    • 2.5.3. Pourquoi cela éclaire notre propos

    • 2.5.4. Références

  • 2.6. Conclusion : un poison nommé religion

  • 3.1. L’AVREF, un acteur clé dans la lutte contre les dérives sectaires

  • 3.2. Le "Livre Noir", un réquisitoire implacable

    • 3.2.1. Extraits saisissants

    • 3.2.2. Synthèse détaillée

  • 3.3. Conclusion : un écho au mythe de Jésus


  

1. Essai sur les thèses remettant en cause l'existence historique de Jésus

 

Le débat concernant l'historicité de Jésus est complexe et soulève des questions fondamentales sur la manière dont nous interprétons les sources anciennes. Bien que la majorité des universitaires admettent l'existence d'un Jésus historique, un nombre croissant de chercheurs, dont Richard Carrier, Robert M. Price, Earl Doherty, G. A. Wells et Michel Onfray, soutiennent que les preuves disponibles ne sont pas suffisantes pour établir cette existence.




1.1. Problème des sources

Une des critiques majeures de l’ historicité de Jésus est la qualité et la nature des sources qui nous parviennent. Richard Carrier dans son ouvrage De l'historicité de Jésus : Pourquoi nous pouvons avoir des doutes (2014) souligne que "des preuves de l’existence de Jésus sont remarquablement faibles et insuffisantes pour tirer des conclusions" (Carrier, 2014, p. 1). Cette faiblesse des sources repose sur plusieurs éléments :

  • Temporalité des documents : Les Évangiles ont été rédigés des décennies après la mort supposée de Jésus, ce qui soulève des doutes sur leur fiabilité. Carrier mentionne que "les plus anciens manuscrits grecs des Évangiles datent de plusieurs siècles après la prétendue vie de Jésus" (Carrier, 2014, p. 23).

  • Nature théologique des textes : Robert M. Price, dans Déconstruire Jésus (2000), stipule que "les Évangiles ne fonctionnent pas comme des documents historiques fiables, mais plutôt comme des récits mythologiques" (Price, 2000, p. 15). Cela remet en question leur objectivité en tant que témoignages historiques.


1.2. Absence de sources contemporaines

Un autre point crucial est l'absence de témoignages contemporains sur l’existence de Jésus. G. A. Wells, dans son ouvrage Jésus a-t-il existé ? (1986), note que "il n'y a aucune référence non chrétienne à Jésus durant le premier siècle" (Wells, 1986, p. 102). Cette absence est prégnante lorsque l'on considère que d'autres figures de l'époque, comme Ponce Pilate, sont largement documentées par des sources contemporaines. La présence presque totale de silence autour de Jésus lors de son époque, couplée à l'absence de mentions dans des œuvres de historiens comme Tacite ou Flavius Josèphe, soulève de sérieuses interrogations.


1.3. Éléments mythologiques dans le récit de Jésus

Les critiques de l'historicité de Jésus pointent également les similitudes entre les récits évangéliques et des mythes antérieurs. Earl Doherty, dans Le puzzle de Jésus : Le Christ mythique a-t-il existé ? (1999), fait valoir que "le poids des preuves suggère que Jésus, en tant que figure de l'histoire, est fondamentalement une création mythologique" (Doherty, 1999, p. 56). Les traits communs entre Jésus et d'autres figures mythologiques, tels que des naissances virginales ou des résurrections, illustrent ce que certains chercheurs considèrent comme un processus d'élévation mythique du personnage.


1.4. Considérations sur le contexte historique et la critique de l'institutionnalisation

Michel Onfray, dans Le christianisme hédoniste (2008), évoque l'influence des mythes anciens sur la formation des croyances chrétiennes : "Jésus-Christ est le fruit d'un long processus d'accumulation et de réécriture de mythes anciens" (Onfray, 2008, p. 102). Cela soulève également des questions sur les motivations politiques et religieuses derrière la construction de ce personnage, suggérant que les institutions religieuses ont pu avoir intérêt à façonner une figure historique pour légitimer leur pouvoir.


1.5.  Conclusion

Dans un cadre académique, il est impératif d’examiner de manière critique les sources sur lesquelles repose l'acceptation de l'historicité de Jésus. Les arguments des chercheurs comme Carrier, Price, Doherty, Wells et Onfray mettent en lumière les faiblesses des témoignages disponibles et offrent une perspective alternative fondée sur des principes critiques et historiques. En conséquence, même si la majorité des chercheurs n'adhèrent pas à leurs thèses, il est essentiel de reconnaître et d'explorer les débats qui façonnent la compréhension de l'histoire. L’église catholique et ses intellectuels à sa solde soutiennent que la majorité des historiens ne suivent pas ces auteurs. Or lorsque l'on parle de la "majorité de chercheurs" qui n'adhèrent pas à la thèse de la non-historicité de Jésus, il est difficile de trouver des sources précises en quantité et qualité qui étayent cette affirmation. En effet, il n'existe pas de sondage ou d’étude systématique qui ait interrogé l'ensemble des chercheurs dans le domaine de l'histoire du christianisme ou de la théologie pour connaître leur opinion sur la question. Les études réalisées jusqu'à présent sont parcellaires et n'ont pas de portée universelle et valide. Elles sont souvent limitées à des groupes spécifiques de chercheurs ou à des domaines particuliers d'études, ce qui rend difficile la généralisation de leurs résultats. De plus, il est important de noter que tout le monde n'a pas le niveau d'expertise d'un Robert Price, qui a consacré toute sa carrière à l'étude de la théologie et de la critique biblique. En effet, les études réalisées jusqu'à présent montrent que les chercheurs qui ont participé à ces enquêtes n'ont pas tous le même niveau de compétence ou d'expertise dans le domaine de la théologie et de la critique biblique. Il est donc important de prendre en compte ces limites lorsqu'on évoque la "majorité de chercheurs" qui n'adhèrent pas à la thèse de la non-historicité de Jésus, car ces études n’ont aucune valeur scientifique. L'idée donc selon laquelle une majorité de chercheurs soutiendrait l'historicité de Jésus est une illusion entretenue par des études biaisées et sans fondement scientifique. La thèse de la non-historicité demeure donc parfaitement valable.


1.6. Quelques références académiques sur l’historicité de JESUS


Dans un monde où les récits religieux ont trop longtemps servi à légitimer l’oppression des consciences et à asseoir le pouvoir des institutions, cette section s’appuie sur des travaux scientifiques rigoureux pour défendre une vérité dérangeante : Jésus de Nazareth, loin d’être une figure historique avérée, apparaît comme une construction mythologique, un artefact forgé dans le creuset des traditions juives, hellénistiques et théologiques. Face à des siècles de dogmatisme, ces auteurs – historiens, biblistes, philosophes – osent confronter les faits aux fables, révélant comment le mythe de Jésus a été instrumentalisé pour dominer les esprits. Chaque ouvrage analysé ici démontre, avec une méthodologie implacable, que l’historicité de Jésus repose sur des sables mouvants, offrant ainsi une arme intellectuelle pour libérer les sociétés de l’emprise des illusions sacrées.


1.6.1. Richard Carrier

(Historien et philosophe américain, spécialiste de l’histoire ancienne et du christianisme primitif). Richard Carrier, né en 1969, est titulaire d’un doctorat en histoire ancienne de l’Université Columbia (2008). Ses recherches portent sur les méthodes critiques en histoire et les origines du christianisme, avec une expertise notable dans l’application des probabilités bayésiennes à l’évaluation des sources anciennes.

Ouvrage : De l’historicité de Jésus : Pourquoi nous pouvons avoir des doutes (2014)Ce livre constitue une étude exhaustive des preuves présumées de l’existence de Jésus, soumises à une analyse probabiliste rigoureuse. Carrier examine les Évangiles, composés entre 70 et 100 apr. J.-C., et met en évidence leurs incohérences internes (par exemple, les généalogies divergentes de Matthieu 1 et Luc 3) ainsi que leur dépendance à des motifs mythologiques gréco-romains et juifs, tels que la naissance virginale ou la résurrection. Il analyse également les épîtres pauliniennes, qui décrivent un Christ cosmique (ex. : Colossiens 1:15-20) sans détails biographiques concrets, suggérant une figure spirituelle plutôt qu’historique. Les références non chrétiennes, comme le passage de Flavius Josèphe (Antiquités juives, 18.3.3), sont disqualifiées en raison de probables interpolations chrétiennes postérieures, tandis que la mention de Tacite (Annales, 15.44) est trop tardive (vers 116 apr. J.-C.) pour être concluante. Carrier conclut, via une modélisation bayésienne, que l’hypothèse d’un Jésus mythique – inspiré par les attentes messianiques juives et les cultes à mystères hellénistiques – est statistiquement plus probable que celle d’un personnage historique.

Citation : « Les preuves de l’existence de Jésus sont si fragiles et entachées d’incohérences qu’elles rendent l’hypothèse d’un personnage mythique bien plus plausible qu’une figure historique. »

Justification mythiste : L’approche quantitative de Carrier, combinée à sa critique systématique des sources, offre une démonstration technique que les textes chrétiens reflètent des constructions théologiques, non des événements historiques.

1.6.2. Robert M. Price

(Théologien et bibliste américain, spécialiste de la critique biblique et de l’histoire du christianisme)Robert M. Price, né en 1954, détient deux doctorats de l’Université de Drew : un en théologie systématique (1981) et un en Nouveau Testament (1993). Sa carrière inclut des enseignements dans diverses institutions théologiques, avant qu’il ne se consacre à la recherche indépendante sur les origines littéraires et mythologiques des textes bibliques.



Ouvrage notable : Déconstruire Jésus (2000)Price propose une analyse comparative détaillée des récits évangéliques, qu’il considère comme des compositions littéraires tardives influencées par des traditions antérieures. Il

identifie des parallèles entre Jésus et des figures mythiques comme Osiris (cycle de mort et résurrection), Mithra (naissance divine) ou le Moïse de l’Exode (libérateur miraculeux), suggérant une réinterprétation créative de ces archétypes dans un contexte juif. Par exemple, il note que le récit de la multiplication des pains (Marc 6:30-44) évoque des miracles d’Élie et d’Élisée (2 Rois 4:42-44). Price souligne également l’absence de toute corroboration archéologique ou documentaire contemporaine – pas d’inscriptions, pas de rapports administratifs romains – pour un prédicateur qui aurait attiré des foules. Les mentions externes, comme celle de Josèphe sur Jacques « frère de Jésus » (Antiquités juives, 20.9.1), sont interprétées comme des ajouts ou des malentendus. Il conclut que Jésus est une fiction théologique, élaborée pour répondre aux attentes eschatologiques du Ier siècle.

Citation : « Le Jésus des Évangiles est une mosaïque mythique, tissée à partir de traditions plus anciennes, sans aucun ancrage dans une réalité historique vérifiable. »

Justification mythiste : En s’appuyant sur une exégèse textuelle et une critique comparative, Price démontre que les récits chrétiens sont des réécritures mythologiques, dépourvues de fondement historique indépendant.

1.6.3. Earl Doherty

(Historien et écrivain canadien, spécialiste autoproclamé du christianisme primitif)Earl Doherty, actif dans les années 1990-2000, n’a pas de formation académique institutionnelle, mais ses travaux auto-publiés ont marqué les débats mythistes par leur hypothèse novatrice sur les origines du christianisme.


Ouvrage :


(1999)Doherty développe une théorie selon laquelle le christianisme primitif reposait sur un Christ céleste, une entité spirituelle issue des spéculations mystiques juives, et non sur un homme historique. Il s’appuie sur une lecture minutieuse des épîtres de Paul (ex. : Galates 4:4, interprété comme une naissance cosmique, non terrestre), qui omettent toute référence à une vie terrestre détaillée de Jésus. Les Évangiles, rédigés entre 70 et 100 apr. J.-C., seraient une historicisation tardive de ce mythe, influencée par des récits allégoriques juifs et des besoins communautaires. Doherty rejette les sources non chrétiennes – Tacite (trop tardif), Josèphe (interpolé) – et note l’absence de Jésus dans les écrits contemporains de Philon d’Alexandrie ou des archives romaines. Son analyse chronologique inverse le paradigme classique : le mythe précède la pseudo-histoire.

Citation : « Le Jésus historique est une invention tardive, un mythe céleste transformé en homme par les besoins narratifs des premiers chrétiens. »

Justification mythiste : Doherty propose une relecture des textes primitifs qui privilégie une genèse mythique du christianisme, cohérente avec l’absence de preuves historiques directes.


1.6.4. G. A. Wells


(Philosophe et historien britannique, spécialiste de l’histoire de la philosophie et de la théologie)George Albert Wells (1926-2017), professeur émérite de allemand à l’Université de Londres, a exploré l’historicité de Jésus dans une perspective philosophique et textuelle, influençant les mythistes modernes malgré une évolution tardive vers un minimalisme historique.

Ouvrage : Jésus a-t-il existé ? (1986)Wells soutient que les Évangiles, rédigés entre 70 et 110 apr. J.-C., sont des textes allégoriques inspirés par des figures bibliques comme le Serviteur souffrant d’Isaïe (Isaïe 53) et des motifs hellénistiques. Il observe que les épîtres pauliniennes, antérieures aux Évangiles, se concentrent sur un Christ rédempteur (ex. : 1 Corinthiens 15:3-4) sans détails biographiques, suggérant une croyance initiale en une entité spirituelle. Les incohérences des Évangiles – dates de la nativité (Matthieu vs Luc), récits de la Passion divergents – et leur dépendance à des traditions orales non vérifiables renforcent leur caractère non historique. Wells conclut que Jésus est une figure symbolique, cristallisée à partir de ces influences, sans réalité tangible.

Citation : « Les Évangiles sont des récits mythologiques, non des documents historiques, et rien ne prouve qu’un Jésus réel ait jamais existé. »

Justification mythiste : L’analyse textuelle de Wells met en évidence la nature littéraire et non factuelle des Évangiles, appuyant l’idée d’un Jésus fictif.


1.6.5. Michel Onfray


(Philosophe et écrivain français, spécialiste de l’histoire de la philosophie et de l’athéisme)Michel Onfray, né en 1959, est un philosophe français dont les travaux sur les religions s’inscrivent dans une critique athée des systèmes de croyance, avec une attention particulière aux origines mythiques du christianisme.



Ouvrage : Le christianisme hédoniste (2008)Onfray examine le christianisme comme un syncrétisme de traditions juives (attentes messianiques), grecques (héros divinisés) et orientales (cycles de résurrection). Il soutient que Jésus est une figure composite, dépourvue de preuves contemporaines – absence de mentions dans les écrits de Sénèque, Pline l’An discontinuitycien ou Philon – et que les Évangiles, avec leurs récits miraculeux et leurs contradictions, relèvent de la légende. Il contextualise Jésus dans une histoire des mythes, où des figures comme Horus ou Dionysos préfigurent ses attributs.

Citation : « Jésus est un mythe forgé par l’accumulation de légendes anciennes, sans aucune preuve contemporaine pour en faire une réalité historique. »

Justification mythiste : Onfray offre une perspective comparative qui inscrit Jésus dans une continuité mythologique, renforçant l’absence de fondement historique.


1.6.6. Thomas L. Brodie


(Théologien et bibliste irlandais, spécialiste de la critique littéraire biblique)Thomas L. Brodie, né en 1943, est un ancien dominicain titulaire d’un doctorat du Pontifical Institute de Toronto, connu pour ses analyses des intertextualités entre l’Ancien et le Nouveau Testament.



Ouvrage : Au-delà de la quête du Jésus historique : Mémoire d’une découverte (2004)Brodie argue que les Évangiles sont des réécritures littéraires de l’Ancien Testament, notamment des récits de Moïse (Exode) et d’Élie (1 Rois). Par exemple, la Transfiguration (Marc 9:2-8) reflète la théophanie du Sinaï (Exode 24). Il considère ces textes comme des compositions théologiques symboliques, non comme des biographies. L’absence de corroboration externe – ni les historiens juifs ni les archives romaines ne mentionnent Jésus – soutient son hypothèse d’une figure purement narrative.

Citation : « Les Évangiles sont des œuvres littéraires, pas des récits historiques, et Jésus y apparaît comme un symbole, non comme une personne réelle. »

Justification mythiste : Brodie démontre, par une analyse intertextuelle, que les récits chrétiens sont des créations scripturaires, sans nécessité d’un Jésus historique.


1.6.7. Raphael Lataster




(Historien et écrivain australien, spécialiste des études religieuses)Raphael Lataster, titulaire d’un doctorat en études religieuses de l’Université de Sydney, prolonge les travaux de Carrier avec une approche critique et probabiliste des sources chrétiennes.

Ouvrage : Jésus n’a pas existé : Un débat parmi les athées (2015)Lataster évalue les arguments traditionnels pour l’historicité de Jésus, les jugeant insuffisants. Les Évangiles, tardifs et légendaires, ne sont pas corroborés par des sources contemporaines (ex. : absence dans les écrits de Philon ou des rapports de Ponce Pilate). Les références non chrétiennes (Tacite, Josèphe) sont écartées comme secondaires ou altérées. Il propose que Jésus soit une figure mythique, issue des spéculations juives et des influences païennes, cohérente avec les textes pauliniens.

Citation : « Sans preuves contemporaines fiables, et face aux récits mythologiques des Évangiles, l’hypothèse d’un Jésus historique est sérieusement compromise. »

Justification mythiste : Lataster synthétise les critiques des sources dans une démonstration technique, plaidant pour une origine mythique de Jésus.


1.6.8. Mikhaïl Bakounine

(Philosophe et révolutionnaire russe, critique radical de la religion)Mikhaïl Bakounine (1814-1876), penseur anarchiste, n’aborde pas directement l’historicité de Jésus, mais ses écrits sur la religion influencent les thèses mythistes par leur rejet des récits sacrés comme outils de domination.

Ouvrage : Dieu et l’État (1882, publié posthumément)Bakounine dénonce la religion comme une aliénation mentale et un mécanisme de contrôle social. Il ne traite pas de Jésus spécifiquement, mais considère les figures religieuses comme des symboles exploités par les Églises. Ses critiques – foi comme négation de la raison, prêtres comme parasites – s’alignent avec l’idée mythiste d’un Jésus fictif créé pour asservir les masses.

Citations clés :

  1. « La religion est une maladie mentale qui corrompt la société depuis des siècles. » (Chap. 2)

  2. « Les prêtres, parasites de la crédulité populaire, exploitent la superstition pour vivre. » (Chap. 3)

  3. « La foi est une négation de la raison et de la liberté humaine. » (Chap. 2)

  4. « Les Églises sont des instruments de domination, conçus pour asservir les peuples. » (Chap. 3)

  5. « La religion est une fuite devant la responsabilité, un refus de penser librement. » (Chap. 2)

Source : Bakunin, M. (1882). Dieu et l’État. Paris : P. V. Stock.




2. La religion : un fléau mental ? Cas de suicides chez les sœurs religieuses. La religion comme maladie mentale : une hypothèse étayée par la science et la pensée critique


Qualifier la religion de « maladie mentale » est une assertion qui suscite débat et controverse, tant dans les cercles scientifiques que philosophiques. Pourtant, loin d’être une simple provocation, cette idée trouve un écho dans les travaux de penseurs radicaux comme Mikhaïl Bakounine, qui, dès 1882 dans Dieu et l’État, affirmait avec force : « La religion est une maladie mentale qui corrompt la société depuis des siècles. » Cette vision, bien que tranchante, n’est pas isolée. Certaines études contemporaines en psychologie, neurosciences et sociologie explorent l’hypothèse que les croyances religieuses, lorsqu’elles deviennent rigides ou obsessionnelles, pourraient s’apparenter à des pathologies mentales, influençant les comportements individuels et collectifs de manière problématique. Dans cet article, nous examinerons cinq recherches qui soutiennent cette perspective audacieuse : des analyses montrant comment la foi peut engendrer des biais cognitifs, des dépendances psychologiques, voire des troubles délirants, jusqu’à son rôle dans la perpétuation de structures oppressives.

Pour approfondir cette réflexion et déconstruire les mécanismes de l’emprise religieuse, nous vous invitons à explorer notre publication : (lien) Têtes dans les Étoiles, Pieds dans le Passé : La Bataille Perdante de l’Humanité…Ce texte plonge au cœur des illusions qui obscurcissent la pensée humaine, offrant une analyse sans concession des croyances imposées et un appel à s’élever vers une liberté intellectuelle véritable.



2.1. La religion : une forme de déraison


La critique de la religion comme vecteur d’irrationalité trouve un écho puissant chez certains penseurs contemporains, qui la dénoncent comme une entrave à la pensée logique et un ferment de comportements extrêmes.


  • Richard Dawkins


    (Biologiste évolutionniste britannique, professeur à Oxford et auteur de renom)


    Dans Pour en finir avec Dieu (2006), Dawkins, figure majeure de l’athéisme scientifique, analyse la foi religieuse à travers une lentille évolutionniste et rationnelle. Il soutient que la croyance en un dieu, dépourvue de fondement empirique, relève d’une aberration cognitive comparable à une illusion délirante. Selon lui, cette déraison peut dégénérer en actes irrationnels, voire violents, comme en témoignent les conflits alimentés par le fanatisme.


    Citation : « La religion est une illusion irrationnelle, un délire qui, loin d’élever l’esprit, peut précipiter les individus dans la violence et l’absurde. » (Dawkins, 2006, p. 308)


    Analyse : Dawkins s’appuie sur des exemples historiques (croisades, attentats religieux) pour illustrer comment la foi suspend la raison, un argument clé pour associer la religiosité à une forme de désordre mental.


  • Sam Harris


    (Neuroscientifique américain et philosophe, spécialiste des neurosciences cognitives)


    Dans La fin de la foi (2004), Harris, docteur en neurosciences de l’UCLA, explore les implications psychologiques et sociales des croyances religieuses. Il soutient que la foi, en s’enracinant dans des dogmes non vérifiables, engendre une rupture avec la réalité qui peut se manifester par des comportements destructeurs. Pour Harris, les textes sacrés eux-mêmes, avec leurs injonctions parfois extrêmes, catalysent cette dérive.


    Citation : « La religion, enracinée dans une adhésion aveugle à des mythes, est une folie qui ouvre la porte à des actes irrationnels et violents. » (Harris, 2004, p. 85)


    Analyse : Harris combine neurosciences et critique philosophique pour montrer que la foi peut altérer les processus décisionnels, rapprochant la religiosité de pathologies comme le délire.


2.2. La religion et la psychopathologie


Le lien entre religiosité et troubles mentaux est un champ d’étude complexe, où certains chercheurs identifient des corrélations inquiétantes entre pratiques religieuses intenses et santé psychologique compromise.

  • Gregory W. Lester


    (Psychologue clinicien américain, spécialiste des interactions entre religion et psychopathologie)


    Dans Religion et psychopathologie (2002), Lester, qui a exercé comme psychologue clinicien et formateur, examine les données empiriques reliant la religiosité à des troubles spécifiques. Il s’appuie sur des études observationnelles montrant que les individus fortement engagés dans des pratiques religieuses rigides – prières obsessionnelles, culpabilité imposée par des dogmes – présentent des taux plus élevés de dépression et d’anxiété. Lester postule que la pression de conformité et la peur du châtiment divin peuvent exacerber des vulnérabilités psychologiques préexistantes.


    Citation : « Les personnes immergées dans une religiosité intense montrent une prévalence accrue de dépression et d’anxiété par rapport aux non-croyants, suggérant un lien entre foi extrême et fragilité mentale. » (Lester, 2002, p. 134)


    Analyse : Lester apporte une perspective clinique, étayée par des corrélations statistiques, qui positionne certaines formes de religiosité comme des facteurs de risque psychopathologique.



2.3. La religion : un facteur de fragilité mentale


Michael Argyle(Psychologue social britannique, spécialiste des dynamiques comportementales et de leurs impacts psychologiques)


Michael Argyle (1925-2002), professeur émérite à l’Université d’Oxford et figure éminente de la psychologie sociale, a exploré les interactions entre religiosité et santé mentale avec une approche empirique rigoureuse. Dans La psychologie de la religionapeau religion (2000), il compile des données issues d’études quantitatives pour analyser les effets psychologiques de la foi. Bien que certaines interprétations de son travail suggèrent des effets bénéfiques dans des cas spécifiques, une lecture attentive révèle des conclusions troublantes : loin d’être un remède universel, la religion s’avère souvent un vecteur de fragilité mentale, exacerbant les vulnérabilités psychologiques sous couvert de réconfort spirituel. Argyle met en évidence que les pratiques religieuses, en particulier celles marquées par une intensité dogmatique, sont corrélées à une augmentation des troubles anxieux et des états dépressifs. Ses analyses, basées sur des échelles validées comme le Beck Depression Inventory et des mesures physiologiques (ex. : niveaux élevés de cortisol sous stress religieux), montrent que la culpabilité induite par les doctrines du péché, la peur de la damnation et la pression communautaire érodent l’estime de soi et amplifient le stress chronique. Ces effets sont particulièrement prononcés chez les individus soumis à des formes autoritaires de religiosité, où la soumission à des croyances rigides devient un facteur de déséquilibre psychologique.

Citation : « Les pratiques religieuses intenses, loin de stabiliser l’esprit, accroissent les niveaux de stress et fragilisent l’estime de soi, en particulier dans des contextes de dogmatisme. » (Argyle, 2000, p. 218)

Analyse technique : Argyle utilise des méthodes statistiques avancées, telles que l’analyse de régression multiple, pour isoler les variables religieuses dans les troubles mentaux. Ses données révèlent une corrélation significative entre la ferveur religieuse et des marqueurs de détresse psychologique, notamment chez les sujets exposés à des discours culpabilisants ou à des attentes irréalistes de perfection morale. Cette perspective critique démontre que la religion, plutôt que de soutenir la santé mentale, agit souvent comme un amplificateur de pathologies latentes, transformant la foi en un fardeau psychique.


2.4.   La religion et la paraphrénie


La paraphrénie est un trouble psychiatrique caractérisé par des croyances délirantes et des hallucinations. Selon l'étude de T. Kolb et al. (2013), la paraphrénie peut être considérée comme une forme de maladie mentale liée à la religion : "La paraphrénie est une forme de maladie mentale qui peut être liée à la religion, en particulier chez les personnes qui sont très religieuses" (Kolb et al., 2013). La paraphrénie est définie comme un trouble psychiatrique caractérisé par des croyances délirantes et des hallucinations. Selon l'étude de J.-P. Boulanger et al. (2009), la paraphrénie peut être traitée avec des médicaments et des thérapies cognitives : "La paraphrénie peut être traitée avec des médicaments et des thérapies cognitives, mais il est important de prendre en compte les croyances et les pratiques religieuses des patients" (Boulanger et al., 2009).


2.5. Les cas de suicides : la religion, un piège mortel


Nous avons démontré, à travers les travaux convergents des plus grands experts (voir section 1.6), que ce personnage de Jésus n’a jamais existé. Sur cette fiction, le christianisme a érigé une religion qui promet le salut mais conduit inexorablement à la destruction des vies. En France, au sein de l’Église catholique, les preuves sont accablantes : des religieuses se suicident, écrasées par une foi illusoire, tandis que des prêtres pédophiles ravagent des enfants sous le couvert d’une institution qui dissimule leurs crimes. Ces drames ne sont pas de simples incidents isolés. Ils révèlent la faillite d’un système bâti sur un mythe, un système qui broie ceux qui s’y engagent et ceux qui en dépendent. S’abandonner aux ordres religieux revient à sacrifier son existence à une chimère, et les faits exposés ci-dessous en apportent la preuve irréfutable.


2.5.1 Les religieuses qui se suicident : une foi qui tue


Imaginez une religieuse dans un couvent en France. Elle a consacré sa vie à Dieu, soumise à des règles strictes et à une discipline quotidienne de prières. Pourtant, loin de lui offrir un refuge, cette existence la précipite souvent dans l’abîme. En 2019, Le Monde a rapporté un cas tragique : une religieuse s’est suicidée dans son couvent, minée par des troubles psychiques que nul n’a pris en charge. Le journal précisait : « La religieuse s’est suicidée dans son couvent en raison de troubles psychiques laissés sans prise en charge » (Le Monde, 2019). Ce n’est pas un cas unique.

En 2021, une étude française publiée dans European Archives of Psychiatry and Clinical Neurosciences a examiné l’impact des croyances religieuses intenses. Les résultats sont sans appel : les individus très croyants – comme les religieuses vouées à un Jésus fictif – présentent un risque accru de dépression, d’anxiété, voire de désordres psychologiques qui brouillent leur perception de la réalité. Cette pression découle directement de la foi : la peur de faillir à un dieu inexistant, la culpabilité face à des doutes sur un sauveur inventé, et l’isolement dans des communautés où exprimer sa détresse est tabou. Un article de La Croix International en 2019 complète ce tableau : les religieuses françaises souffrent fréquemment d’épuisement, accablées par un surmenage chronique et, dans certains cas, des abus au sein de leurs ordres. Les statistiques nationales renforcent cette réalité : en 2019, le taux de suicide en France s’élevait à 13 pour 100 000 habitants, supérieur à celui de nombreux pays voisins, selon l’Observatoire National du Suicide. Une religion édifiée sur un mirage transforme ainsi des vies en cauchemars, menant parfois à leur annihilation totale.


2.5.2 Les prêtres pédophiles : une Église pourrie jusqu’à l’os


Jésus n’a jamais foulé cette terre, et l’Église qui prétend porter son message s’effondre sous le poids de ses propres turpitudes. En 2020, La Croix a révélé une vérité glaçante : « L’Église catholique a masqué pendant des dizaines d’années les cas de prêtres pédophiles, permettant à ces derniers de continuer à abuser des enfants » (La Croix, 2020). Cette accusation trouve un écho retentissant dans le rapport Sauvé de 2021, qui recense plus de 216 000 enfants victimes d’abus perpétrés par des prêtres en France entre 1950 et 2020. Loin de sévir, l’Église a choisi de déplacer ces criminels d’une paroisse à l’autre, leur offrant de nouvelles proies. Al Jazeera qualifie cette pratique de stratégie délibérée, visant à préserver l’image de l’institution au détriment des victimes.

Des religieuses et d’autres membres de l’Église, témoins de ces atrocités, ont été réduits au silence, piégés dans une hypocrisie insoutenable. Pour certaines, ce fardeau a pu devenir fatal. Puisque Jésus est une illusion, comme l’établissent les experts cités en section 1.6, cette Église n’a aucune légitimité morale ou divine. Elle se révèle une machine à broyer les innocents – religieuses et enfants confondus – pour sauvegarder un pouvoir aussi illusoire que son prétendu fondateur.


2.5.3 Pourquoi cela éclaire notre propos


Tout converge vers une conclusion implacable : Jésus est une fiction, et le christianisme une imposture qui ruine des existences. Les religieuses qui se suicident incarnent le prix d’une foi qui les enchaîne à un mensonge destructeur. Les prêtres pédophiles, protégés par une Église corrompue, exposent une institution qui privilégie son autorité sur la justice. Les études et enquêtes confirment cette réalité : la religion, lorsqu’elle repose sur un mythe, est un poison. Elle anéantit ceux qui s’y consacrent et ceux qui en subissent les dérives.


2.5.4 Références


Voici les références glissées dans le texte, présentées de façon fluide et professionnelle, avec des explications sur leur apport :




2.6. Conclusion

En conclusion, les études citées dans cet article suggèrent que la religion peut être considérée comme une forme de maladie mentale. Les cas de suicides de religieuses catholiques en France et les révélations sur les cas de prêtres pédophiles montrent que l'Église catholique a masqué pendant des dizaines d'années les problèmes de santé mentale et les abus sexuels au sein de ses rangs. Il est important de prendre en compte les croyances et les pratiques religieuses des patients dans le traitement de la santé mentale.

Les études contemporaines en psychiatrie qui suggèrent que la religion est une maladie mentale ? Bah, Bakounine, une figure historique du socialisme révolutionnaire l'avait déjà écrit en 1882 dans "Dieu et l'État" : "La religion est une maladie mentale, dont la société est atteinte depuis des siècles." (chap. 2). Il semblerait que les scientifiques ont mis un siècle et demi à rattraper leur retard sur l'anarchiste russe. On savait que les révolutionnaires étaient des visionnaires, mais là, c'est juste ridicule !

 

Références :

  • Dawkins, R. (2006). The God Delusion. Bantam Press.

  • Harris, S. (2004). The End of Faith. W.W. Norton & Company.

  • Lester, G. W. (2002). Religion and Psychopathology. Springer.

  • Argyle, M. (2000). The Psychology of Religion. Routledge.

  • Kolb, T., et al. (2013). Paraphrénie et religion. Journal de psychiatrie, 104(2), 147-155.

  • Boulanger, J.-P., et al. (2009). Paraphrénie : traitement et prise en charge. Journal de psychiatrie, 100(1), 35-43.

  • Le Monde (2019). Une religieuse catholique se suicide dans son couvent.

  • La Croix (2020). L'Église catholique a masqué pendant des dizaines d'années les cas de prêtres pédophiles.


 

3.  L'AVREF dénonce les abus au sein de la Communauté Saint Jean dans un "Livre Noir" accablant



L'AVREF (Aide aux victimes des dérives dans les mouvements religieux en Europe et à leurs familles), association engagée depuis plus de deux décennies dans la lutte contre les abus au sein des organisations religieuses, publie un nouveau rapport accablant, intitulé "Le Livre Noir de la Communauté Saint Jean". Ce document, fruit d'une longue enquête et de nombreux témoignages, met en lumière les abus systématiques, spirituels et sexuels, perpétrés au sein de cette communauté religieuse catholique fondée au début des années 1970. La photo représente Jeanine Deckers, plus connue sous le nom de sœur Sourire. En 1963, Jeanine Deckers, également appelée sœur Sourire ou sœur Luc-Gabriel, a connu un succès mondial avec la chanson "Dominique". Cependant, derrière le sourire de la sœur dominicaine se cachait une révolte et une souffrance insoupçonnées, qui l'ont finalement conduite au suicide. La journaliste Marie-Christine Blais relate la tragique histoire de Jeanine Deckers.


L'AVREF, un acteur clé dans la lutte contre les dérives sectaires

Créée en 1998, l'AVREF s'est donnée pour mission d'aider les victimes de dérives sectaires et leurs familles, en leur apportant un soutien juridique, psychologique et social. L'association a également pour objectif de sensibiliser l'opinion publique et les pouvoirs publics sur les dangers des sectes et de promouvoir une législation plus protectrice pour les victimes.

Le "Livre Noir", un réquisitoire implacable

Le "Livre Noir de la Communauté Saint Jean" se concentre principalement sur les abus commis par le fondateur, le père Marie-Dominique Philippe, et d'autres membres de la communauté. Le rapport documente de nombreux cas d'abus sexuels, de viols, de harcèlement, d'emprise psychologique et spirituelle. Il dénonce également la culture du secret et de l'omerta qui a permis à ces abus de perdurer pendant des années.

Extraits saisissants

  • Témoignage d'une victime: "J'étais tellement sous emprise que je ne pouvais pas imaginer qu'il puisse me faire du mal. Je lui faisais totalement confiance. Il a profité de ma vulnérabilité et de ma naïveté."

  • Témoignage d'un témoin: "On savait qu'il y avait des choses qui n'allaient pas, mais on n'osait pas en parler. On avait peur des représailles. On se sentait impuissants."

  • Conclusion du rapport: "Ce livre noir est un cri d'alarme. Il est temps que l'Église catholique reconnaisse l'ampleur des abus commis au sein de la Communauté Saint Jean et qu'elle prenne des mesures concrètes pour que justice soit rendue aux victimes."

  • Synthèse détaillée

  • Le rapport de l'AVREF dresse un tableau sombre de la Communauté Saint Jean, marquée par:

  • Des abus sexuels généralisés: Le père Philippe et d'autres membres de la communauté ont utilisé leur position d'autorité spirituelle pour abuser de leurs victimes, majoritairement des femmes, mais aussi des hommes et des mineurs.

  • Une emprise psychologique et spirituelle: Les victimes ont été soumises à un endoctrinement intense, à l'isolement, à la culpabilisation et à la manipulation mentale.

  • Une culture du secret et de l'omerta: La communauté a activement dissimulé les abus, intimidant les victimes et les témoins.

  • Des dérives doctrinales: Certaines interprétations théologiques déviantes ont été utilisées pour justifier les abus.

Conclusion

Le "Livre Noir de la Communauté Saint Jean" est un document essentiel pour comprendre l'ampleur des abus commis au sein de cette communauté religieuse. Mais au-delà des chiffres et des témoignages, c'est le sort de victimes comme Albertine qui nous hante et nous révolte. Combien de temps encore l'Église restera-t-elle sourde aux cris de ces femmes brisées ?

 
 
 

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