Têtes dans les Étoiles, Pieds dans le Passé : La Bataille Perdante de l’Humanité…
- PLATEFORMEJAUNE
- 14 nov. 2024
- 44 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 5 jours
Où l'on dépense des milliards pour découvrir l'univers, mais l'oummah préfère encore vivre dans la nostalgie du VIIe siècle
Non, Toujours Pas Convaincus ?
Mise à jour de l’article – 7 avril 2025
Cet article a été actualisé et considérablement enrichi le 7 avril 2025 pour offrir une analyse encore plus rigoureuse et documentée. Nous avons intégré de nombreuses études récentes en neurosciences et psychiatrie afin de renforcer notre critique de l’endoctrinement religieux et de ses effets sur le cerveau et le comportement. Les principaux paragraphes concernés incluent :
8.6 Le système de récompense (cliquez sur ce lien) : approfondissement des mécanismes neurologiques de la dépendance religieuse avec de nouvelles données sur la dopamine.
8.8 Développement du cerveau et cognition : ajout d’études sur la plasticité cérébrale et ses altérations par l’endoctrinement précoce.
8.13 Autres travaux en psychiatrie : élargissement avec des recherches sur la paraphrénie et les liens entre religiosité et troubles mentaux.
8.14 L’ombre de l’endoctrinement sur l’enfant : développement technique détaillé sur la rigidité cognitive, la peur et l’impact cérébral, soutenu par des références neuroscientifiques supplémentaires.
Ces ajouts visent à étayer scientifiquement notre plaidoyer pour une laïcité militante et une émancipation des esprits face aux dogmes. Bonne lecture !
Ayant été submergés par des haussements d'épaules, on a décidé de réviser notre article avec des références scientifiques pour ceux qui aiment lire, évidemment. Voyez ici une analyse impitoyable des dernières recherches en neurosciences sur l'impact catastrophique de la religion dans le développement cognitif des enfants. Si la science n'est pas votre tasse de thé, vous savez où trouver le pot de tisane et la croyance à votre sauce. Pour les autres, voici l'occasion de sortir de votre confort intellectuel et de découvrir (ou redécouvrir) la lumière du savoir.
Que la raison soit avec vous.
PLATEFORMMAIGIQUE - l'antidote à l'ignorance.

Eh oui, nous ne sommes que des virus... des poussières de poussières de poussières, attachés à un petit grain de sable cosmique tournant autour d'une étoile insignifiante, ceinturée par le trou noir mais surtout par l'ironie de notre condition. Cette planète, cette étoile, comme des grains de poussière dans un désert de 2 trillions de galaxies dans l'immensité du cosmos, où la distance de bout en bout dépasse les 93 milliards d'années-lumière (Conselice, C. J., et al., 2016; Université de Chicago, 2020). C'est exactement ce que Marx appelait la "fétichisation de la marchandise", où nous nous émerveillons des découvertes scientifiques qui nous permettent de comprendre l'univers, mais nous refusons de comprendre les mécanismes économiques et sociaux qui nous gouvernent. "Le capital est-il la cause de la misère des prolétaires ?" demandait Marx dans le Capital. La réponse est évidente : oui, c'est le système capitaliste qui génère la pauvreté, l'inégalité et l'oppression. L'humanité est prisonnière de ses propres contradictions. D'un côté, nous nous émerveillons des découvertes scientifiques qui nous permettent de comprendre l'univers, mais de l'autre, nous nous immobilisons dans des croyances et des pratiques archaïques qui nous empêchent de vivre en harmonie avec notre environnement et avec nous-mêmes. "La religion est l'opium du peuple", écrivait Marx, car elle nous empêche de comprendre les vrais enjeux de notre société et nous maintient dans une ignorance volontaire.

La religion, cette antiquité moyenâgeuse et barbare, continue d'emprise sur des milliards de consciences, confortant l'ignorance dans un voile de confort moral et spirituel... mais qui permet encore à des pays comme l'Irak de justifier le mariage d'une petite fille de 9 ans, suivant l'exemple du prophète envoûté qui consomma un mariage avec la jeune Aïcha à ce même âge tendre. Cette réification de la femme et de l'enfant comme des biens du patriarcat est un exemple flagrant de l'oppression des femmes et des enfants dans les sociétés patriarcales. "La femme est la première propriété de l'homme", écrit Marx dans Le Capital, Volume I, Chapter 8. Cette propriété est la base de l'oppression des femmes et des enfants dans les sociétés capitalistes.
Table des matières
Engels sur l’Islam : un culte dégénéré…
La critique d’Engels dans sa lettre à Marx
Réaction des gauchistes contemporains
La traite arabo-musulmane
Ampleur et impact historique
Témoignages d’historiens (Lewis, Thornton, Lovejoy, Diop)
Répression de l’islam au Tadjikistan : vers un contrôle de l’opium du peuple
Cadre constitutionnel et stratégie bourgeoise
Perspective prolétarienne révolutionnaire
L’Islam, une idéologie totalitaire réactionnaire d’extrême droite
Analyse des textes coraniques (Sourate 4:34, Hadiths)
Condition des femmes dans l’islam
Appel à une remise en question
Christianisme : idéologie mortifère et génocidaire
Violence historique (Croisades, Inquisition, guerres de religion)
Sécularisation en France post-Révolution
Comparaison avec l’islam
Les anarchistes de la CNT espagnole et la répression des églises
Contexte de la Révolution espagnole de 1936
Violence anticléricale et justification anarchiste
Témoignages historiques (Farber, Graham, Dolgoff, Leval)
Plateformejaune.com : en continuité avec la CNT espagnole
Proposition de fermeture des lieux de culte
Situation des femmes en Iran et en Afghanistan
La violence réactionnaire dans les textes abrahamiques
7.1 Coran
Versets violents (2:191, 8:12, 9:5)
7.2 Christianisme
7.2.1 Violence et génocide dans l’Ancien Testament (Josué, Exode, Samuel)
7.2.2 Violence et exclusion dans le Nouveau Testament (Luc, Jean)
7.2.3 Appel au génocide et esclavage (Lévitique, Exode)
7.2.4 Références historiques et théologiques (Johnson, Armstrong, Baigent & Leigh, Hägglund, Ellerbe, Rogerson & Rowland)
Sur la contradiction d’un militant : socialiste libertaire le jour, islamophile la nuit
8.1 L’engagement social du militant
8.2 La psychopathologie de ce militant
8.3 L’effet secondaire inattendu
8.4 La religiosité, une psychopathologie : plaidoyer pour des centres de soins spécialisés
8.5 Références des travaux en psychiatrie
L’impact de l’endoctrinement religieux sur le cerveau : un aperçu neuroscientifique
8.6 Le système de récompense : la religion comme mécanisme de contrôle neurologique
Références (Newberg et al., Berridge & Robinson, Foucault)
8.7 Modulation de l’émotion : apaisement illusoire et anxiété instrumentalisée
Références (Inzlicht et al., Panksepp & Biven, Foucault)
8.8 Développement du cerveau et cognition : formatage précoce et asservissement cognitif
Références (Kapogiannis et al., Giedd et al., Foucault)
8.9 Prise de décision morale : assujettissement neurologique et alibi de pouvoir
Références (Bernhardt et al., Greene, Foucault)
8.10 Régulation émotionnelle et réponse au stress : pacification artificielle et dépendance
Références (Hackney et al., Sapolsky, Foucault)
8.11 Perception de soi et construction identitaire : l’aliénation par la religion
Références (Northoff et al., Hogg, Foucault)
8.12 Conclusion : la religion comme entrave cérébrale et sociale
Références (Northoff et al., Sapolsky, Foucault)
8.13 Autres travaux en psychiatrie : la religion comme facteur de désordre mental
Références (APA, Bentall, Beveridge & Massey, Cusack & Lasère, Eilenberg & Grange, Kraup et al.)
8.14 L’ombre de l’endoctrinement religieux sur le développement cognitif de l’enfant : un regard neuroscientifique étayé
8.14.1 Rigidité cognitive et pensée critique
Références (Sternberg, Harris, Diamond)
8.14.2 Obéissance et autonomie
Références (Piaget, Ryan & Deci, Keltner & Haidt)
8.14.3 Peur et culpabilité
Références (Konnikova, Panksepp & Biven, LeDoux)
8.14.4 Intolérance et préjugés
Références (Nussbaum, Allport, Amodio & Frith)
8.14.5 Impact sur le développement cérébral
Références (Lazar et al., Chugani, Kolb & Whishaw)
8.14.7 Conclusion : l’urgence et l’impératif d’une laïcité militante pour la sauvegarde de l’enfance
Programme de Plateforme Jaune
Ni dieux, ni maître, ni prophète de malheur imaginaire : les religions tuent, tuons les religions !
Réflexion sur la survie de l’Homo sapiens
La lutte des classes comme clé de la stagnation
Appel à la révolution sociale
Chroniques de la fin d’une espèce (pas très) intelligente : Dieu est mort, l’humanité aussi, mais les cafards survivront…
Perspective cosmique sur l’humanité
Vision d’une société communiste égalitaire
Questionnement sur l’autodestruction humaine
Références bibliographiques
1. ENGELS SUR L’ISLAM: un culte dégénéré…
Dans une lettre à Marx datée du 6 juin 1853, Engels a eu le courage de dire ce que tout le monde pense, mais que personne n'ose énoncer de peur d'être accusé de racisme ou d'islamophobie (termes qui n'existaient pas à son époque, heureusement) : l'Islam, c'est une "réaction bédouine contre les Fellahs sédentaires des villes, qui étaient tombés en décadence et qui, à cette époque, étaient aussi en pleine décadence religieuse et mêlaient à un culte de la nature dégénéré un judaïsme et un christianisme en pleine dégénérescence aussi." Pour ces gauchistes, Engels, le compagnon de route de Marx, aurait été aujourd'hui accusé d'être un suppôt de l'extrême droite réactionnaire , si on en croit leur logique absurde.
Source:

Oh, le scandale ! Engels osait qualifier de "dégénérée" la mixture de culte de la nature, de judaïsme et de christianisme qui précédait l'arrivée de l'Islam. Et ces gauchistes (trotskistes, staliniens, libertaires et autres rebuts du réformisme décadent) qui parlent de l'Islam comme d'une religion "de la résistance" contre l'impérialisme occidental bien réel et également génocidaire, oubliant que la conquête arabe a été l'une des plus grandes entreprises de colonisation de l'histoire, avec ses conquêtes, ses massacres et ses conversions forcées.
LA TRAITE ARABO-MUSULMANE

Il est également intéressant de rappeler que les traites arabo-musulmanes en Afrique ont été l'une des pires tragédies de l'histoire de ce continent. Les arabes et les musulmans ont mené pendant des siècles une politique de conquête et d'exploitation des populations africaines, réduisant des millions de personnes à l'esclavage, les vendant sur les marchés, les soumettant à des conversions forcées et les assassinant lors de leurs campagnes de conquête. Selon l'historien Bernard Lewis, "le nombre de Noirs exportés d'Afrique pour servir d'esclaves dans les pays musulmans est estimé entre 11 et 17 millions" (Lewis, 1990, p. 35). Ce trafic d'esclaves a été condamné par de nombreux historiens et intellectuels, comme le professeur émérite de l'université de Harvard, John Thornton, qui écrit : "Les Arabes et les Européens ont exploité les peuples africains pour les réduire en esclavage et les vendre sur les marchés" (Thornton, 1998, p. 15). L'historien britannique, Paul Lovejoy, a également décrit les horreurs de la traite arabo-musulmane en Afrique, notant que "les traites arabes et swahili ont été les principaux acteurs du commerce d'esclaves en Afrique de l'Est" (Lovejoy, 2012, p. 23). De plus, selon les recherches de l'historien senegalais, Cheikh Anta Diop, "la traite arabe a été l'une des causes de la dépopulation et de la déstabilisation de l'Afrique noire" (Diop, 1974, p. 147).
Ces estimations varient, mais on compte entre 11 et 17 millions de personnes réduites à l'esclavage entre le VIIe et le XXe siècle, principalement par les arabes et les ottomans. Il est important de noter que ces chiffres ne sont pas exhaustifs et peuvent varier en fonction des sources et des méthodes de calcul utilisées. Cependant, il est certain que la traite arabo-musulmane en Afrique a été l'une des pires tragédies de l'histoire de ce continent, qui a durablement marqué les populations africaines.
Mais, bien sûr, il est beaucoup plus cool de dire que l'Islam est une religion de paix et d'amour… En fin de compte, Engels aurait donc été un suppôt de l'extrême droite réactionnaire, selon la logique débile des gauchistes, simplement parce qu'il a osé dire que l'Islam n'est pas la religion de l'amour et de la paix Eh, bien, nous sommes contents de voir que, malgré les siècles, certaines choses ne changent pas : les progressistes restent progressistes, et les réactionnaires restent réactionnaires.
Répression de l’islam en Tjadekistan vers un contrôle de l'Opium du Peuple :
Cette approche pragmatique, bien que s'inscrivant dans le cadre d'une démocratie bourgeoise, présente un intérêt certain pour le prolétariat révolutionnaire. Un contrôle étatique strict des institutions religieuses est salutaire, car elle consiste à affaiblir l’emprise sur les masses et à créer un terrain plus fertile pour la lutte des classes. La Constitution du Tadjikistan, adoptée en 1994, proclame la liberté de religion tout en interdisant l'utilisation de la religion à des fins politiques. Ce cadre est une stratégie classique de la bourgeoisie pour neutraliser les mouvements religieux radicaux qui pourraient menacer sa domination. Du point de vue du prolétariat révolutionnaire, cette "liberté religieuse" encadrée est une concession acceptable, dans la mesure où elle permet de limiter l'influence des courants religieux les plus réactionnaires.
La répression des religions : un instrument au service de la lutte des classes. La politique de laïcité au Tadjikistan, bien qu'inscrite dans un cadre bourgeois, peut être considérée comme un progrès du point de vue du prolétariat révolutionnaire. Il est crucial de garder à l'esprit que la laïcité, dans ce contexte, n'est pas une fin en soi, mais un moyen de parvenir à une société sans classes, où la religion ne sera plus l'opium du peuple.
L'Islam, une Idéologie totalitaire réactionnaire d'Extrême Droite
On pourrait se gargariser de platitudes et de faux-semblants, mais faisons face à la réalité. L'islam, souvent décrit comme une religion de paix et d'égalité, est loin d'incarner ces idéaux quand on y regarde de plus près. Voici quelques nuances de l'idéologie islamique que peu s'empressent de souligner dans leurs discours édulcorés.
Dans le Coran, le chapitre 4, verset 34, non seulement les hommes sont désignés comme responsables des femmes, mais on va jusqu'à encourager la violence sous couvert de "droit divin":
"Les hommes ont autorité sur les femmes, à cause des avantages que Dieu leur a accordés sur elles, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes, gardant ce qui doit être gardé dans l'absence de leurs maris, avec la permission de Dieu. Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, avertissez-les, reléguez-les dans les lits à part, et frappez-les."
Mais oui, bien sûr, tout cela est pour "leur bien".
Les Hadiths, ces précieuses lampées de la sagesse prophétique, abondent aussi en éclaircissements édifiants sur la place des femmes dans la société islamique. Par exemple, selon l'un de ces Hadiths, rapporté par Abu Huraira, le prophète aurait dit :
"Le mariage est ma tradition ; qui se détourne de ma tradition n'est pas des miens."
Mais que se cache-t-il exactement derrière ce "savoir-vivre" islamique?
Quant au rôle et à la vertu des femmes dans l'islam, il suffit de regarder un autre Hadith où le prophète dit :
"Ne maudissez jamais le diable en présence de votre femme. Par Dieu, le diable s'installe entre les deux époux le temps de leur vie."
On ne saurait mieux dire : la femme est donc, selon cette "logique", le réceptacle par excellence de toutes les turpitudes.
En ce qui concerne le veuvage ou le divorce, le Coran au chapitre 2, verset 240, dit :
"Et celles qui viennent de se marier et qui ne veulent plus de leur mariage, les hommes doivent montrer deux témoins ou un homme et deux femmes, pour prouver les bonnes mœurs de celle qui demande la séparation."
Comment ne pas être enchanté par une telle sollicitude envers les femmes? ...
Clair est-il que prétendre que l'islam est une idéologie réactionnaire d'extrême droite n'est pas une vaine accusation, mais une constatation. Cette volonté de déguiser une idéologie totalitaire est en soi l'expression la plus pure et la plus dangereuse du réactionnarisme.
Pour conclure, l'islam doit bien s'affronter aux problèmes cruciaux de notre temps : l'égalité des sexes, la liberté d'expression, et la justice sociale. Ces textes doivent être scrutés, remis en question. Les femmes musulmanes méritent justice, pas de l'obscurantisme. Il en va de l'honnêteté intellectuelle de tout à chacun de reconnaître ce constat.
CHRISTIANISME IDEOLOGIE MORTIFERE ET GENOCIDAIRE
Il est important de rappeler que le christianisme, lui aussi, a connu des périodes mortifères à travers l’histoire. Les croisades, l’Inquisition, les guerres de religion ont causé d’innombrables victimes au nom de la foi. Cependant, à la différence de l’islam, le christianisme a connu en France une évolution politique particulière. La Révolution française a marqué une rupture avec le pouvoir de l’Église. La nationalisation des biens du clergé, la suppression des ordres religieux et la Constitution civile du clergé ont profondément remis en cause son influence. De nombreux prêtres et religieux ont été persécutés, contraints à l’exil ou exécutés. La Terreur a particulièrement été marquée par une répression violente du clergé catholique. Si le christianisme a pu pendant des siècles influencer la vie politique et sociale, il a été progressivement sécularisé. Cette évolution historique a permis de relativiser son influence. Ainsi, si Engels critique l’islam pour son caractère réactionnaire, il convient de rappeler que le christianisme a également été associé à des violences et à des oppressions. La différence réside dans le fait que le christianisme a connu en France une histoire politique qui l’a conduit à être encadré, ce qui n’a pas été le cas de l’islam dans de nombreux pays.
6. LES ANARCHISTES DE LA CNT ESPAGNOLE ET LA RÉPRESSION DES ÉGLISES
Durant la période de la Révolution espagnole de 1936, les anarchistes jouèrent un rôle important dans la répression des églises catholiques, considérées comme des institutions réactionnaires et oppressives. Voici quelques éléments de réponse avec des références et des citations sérieuses : La Révolution espagnole de 1936 fut marquée par une radicalisation anticléricale, en particulier dans les régions où les anarchistes et les syndicalistes révolutionnaires étaient puissants, comme en Catalogne et en Aragon. Les églises catholiques furent perçues comme des symboles de l'oppression et de la domination sociale, et les anarchistes estimèrent qu'il fallait les détruire pour établir une société égalitaire et libre. Selon Samuel Farber, dans son livre "The Origins of the Cuban Revolution Reconsidered" (2011) :
"Les anarchistes considéraient les églises comme des institutions réactionnaires qui soutenaient les propriétaires terriens et les capitalistes, et qui contribuaient à maintenir les travailleurs dans une situation de subordination."
(p. 53) La violence anticléricale fut une caractéristique marquante de la Révolution espagnole. Les églises furent incendiées, les biens de l'Église confisqués, et les prêtres et les religieuses assassinés ou forcés de fuir. Selon l'historienne britannique Helen Graham, dans son livre "The Spanish Republic at War 1936-1939" (2002) :
"Les attaques contre les églises et les biens de l'Église furent une caractéristique régulière de la radicalisation révolutionnaire, en particulier dans les zones où les anarchistes et les syndicalistes révolutionnaires étaient dominants."
(p. 144)
Les anarchistes justifièrent cette violence en arguant que l'Église catholique était responsable de la pauvreté et de la misère des travailleurs. Dans le journal anarchiste "La Solidaridad Obrera", on pouvait lire en août 1936 :
"Les églises sont les bastions de la réaction, les défenseurs des intérêts des propriétaires terriens et des capitalistes. Il est donc logique que nous les brûlions, car elles sont les symboles de l'oppression."
(cité par Sam Dolgoff, "The Anarchist Collectives: Workers' Self-Management in the Spanish Revolution", 1974, p. 115) Comme l'écrit l'historien américain Gaston Leval, dans son livre "Collectives in the Spanish Revolution" (1975) :
"La destruction des églises et des biens de l'Église fut une expression de la colère et de la frustration des travailleurs et des paysans, qui se sentaient opprimés par l'Église et l'État."
(p. 135)
PLATEFORMEJAUNE.COM s'aligne sur la lutte des anarchistes de la CNT ESPAGNOLE pour mettre fin au poison religieux
PLATEFORMEJAUNE.COM se positionne en continuum avec la politique des anarchistes de la CNT, appellent à la répression des sectes religieuses avec discernement, mais pas à la manière sanguinaire des victimes de l'endoctrinement religieux. Au lieu de cela, elle prône la fermeture de tous les lieux de culte et institutions religieuses. Il est important de rappeler que lorsqu'il y a des religieux au pouvoir, ils organisent une répression impitoyable et sanguinaire (Amnesty International, 2020; Human Rights Watch, 2020; ONU, 2020). C'est pourquoi il est urgent d'évoquer les sort de femmes réservées en Iran et en Afghanistan, où les droits des femmes sont continuellement piétinés et méprisés (Amnesty International, 2020; Human Rights Watch, 2020; L'Orient-Le Jour, 2020; Mediapart, 2020).
LA VIOLENCE RÉACTIONNAIRE DANS LES TEXTES ABRAHAMIQUES
7.1. Coran :
Verset 1 : Quran 2:191"Et tuez-les où que vous les trouviez, et chassez-les du lieu d'où ils vous ont chassés. Et la fitna est pire que le meurtre. Et ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée, jusqu'à ce qu'ils vous y combattent. Et si ils vous combattent, tuez-les, car telle est la récompense des mécréants."
Verset 2 : Quran 8:12"Je jetterai la terreur dans les cœurs de ceux qui ont marché contre la foi, frappez-les au-dessus des cous, et frappez sur toutes leurs doigts et orteils. C'est ainsi qu'ils auront goûté les conséquences de leur conduite, et que Dieu les affligera d'une douleur éternelle."
Verset 3 : Quran 9:5 "Et lorsque les mois sacrés seront passés, tuez alors les polythéistes où que vous les trouviez, capturez-les, assiégez-les et embusquez-les à chaque endroit d'embuscade. Mais si ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la zakat, laissez-leur la route libre. Dieu est indulgent et miséricordieux. Excepté ceux qui ont fait alliance avec des gens qui ne sont pas vos alliés, ou qui ont des relations amicales avec vous, ou qui auront cessé de vous combattre, et qui auront cessé de vous chasser de vos foyers. Si donc ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la zakat, laissez-leur la route libre. Dieu est indulgent et miséricordieux."
7.2 Christianisme :
7.2.1. Violence et génocide dans l'Ancien Testament
Ces passages ont été utilisés pour justifier la violence et les massacres tout au long de l'histoire de l'Église catholique, notamment pendant les Croisades et l'Inquisition.

Le livre de Josué (Josué 6:21, 10:40, 11:14) décrit la conquête de Canaan par les israélites, au cours de laquelle ils ont tué tous les habitants de plusieurs villes, y compris les femmes et les enfants. Par exemple, lors de la prise de Jéricho, Josué ordonne : "Puisse le feu du Seigneur consumer tout celui qui restera dans la ville !" (Josué 6:24).
Le livre de l'Exode (Exode 32:27-28) relate l'épisode de la fabrication du veau d'or, où Moïse ordonne à la tribu de Lévi de tuer 3 000 de leurs frères qui avaient adoré l'idole : "Allez, cours au milieu du camp, et faites revenir cadaun à son frère, et cadaun à son ami, et cadaun à son proche. Et les fils de Lévi firent selon le mot de Moïse, et il mourut de ce jour-là environ trois mille hommes du peuple."
Le livre de Samuel (1 Samuel 15:2-3) décrit comment Dieu ordonne à Saül de détruire le peuple d'Amalek, y compris les femmes, les enfants et les animaux : "Va, frappe Amalek, et détruis tout ce qui lui appartient ; n'épargne personne, tue hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes."
7.2.2. Violence et exclusion dans le Nouveau Testament
* Le livre de Luc (Luc 19:27) décrit Jésus comme disant : "Mais quant à mes ennemis, qui ne voulaient pas que je règne sur eux, amenez-les ici et tuez-les devant moi." Ce passage a été interprété comme justifiant la persécution des hérétiques et des non-croyants.
* Le livre de Jean (Jean 15:6) décrit Jésus comme disant : "Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme un sarment et il se dessèche ; et on les ramasse et on les jette au feu, et ils brûlent." Ce passage a été utilisé pour justifier la persécution des hérétiques et des non-croyants.
7.2.3. Appel au génocide dans l’Ancien Testament
Lévitique 25:44-46: "Pour tes esclaves et tes servantes, tu les prendras parmi les nations qui sont autour de vous, et tu t'en procureras des esclaves. De plus, vous pourrez les acheter de la main des étrangers qui se trouveront en résident étranger parmi vous, et de leur famille qui sera dans votre pays parmi vous, et ils seront votre héritage. Vous les laisserez en héritage à vos enfants après vous, pour qu'ils en soient les propriétaires; vous les posséderez et vous les servirez à jamais."
Exode 21:20-21: "Si un homme frappe de son bâton son esclave ou sa servante, et que celui-ci meurt sous sa main, il sera certainement puni. Si seulement il reste en vie un jour ou deux, il ne sera pas puni, car il est un prix d'argent."
7.2.4. Références à des travaux d'historiens et de théologiens sérieux
"L'Histoire du christianisme" de Paul Johnson ( Éditions du Seuil, 1980) : Johnson, un historien britannique, décrit les différentes périodes de l'histoire de l'Église catholique, y compris les périodes de violence et de persécution.
The Bible: A Biography" de Karen Armstrong (Atlantic Books, 2007) : Armstrong, une historienne et théologienne britannique, examine l'histoire de la Bible et ses interprétations à travers les siècles, y compris les passages qui ont été utilisés pour justifier la violence.
"The Inquisition: A History" de Michael Baigent et Richard Leigh (Viking Press, 1999) : Baigent et Leigh, deux historiens britanniques, étudient l'histoire de l'Inquisition et les moyens par lesquels elle a été justifiée par des passages bibliques.
"The Violent Origins of Christianity" de Bengt Hägglund (SCM Press, 2005) : Hägglund, un théologien suédois, examine les passages violents du Nouveau Testament et leur interprétation dans l'histoire de l'Église catholique.
"The Dark Side of Christian History" de Helen Ellerbe (Lindisfarne Books, 1996) : Ellerbe, une historienne américaine, étudie les épisodes sombres de l'histoire de l'Église catholique, notamment les persécutions et les massacres.
"The Oxford Handbook of the Bible and Ethics" de John W. Rogerson et Christopher Rowland (Oxford University Press, 2016) : Ce livre collectif étudie les relations entre la Bible et l'éthique, y compris les problèmes posés par les passages violents.
Sur la Contradiction d’un militant : « socialiste libertaire », le jour, « islamophile » la nuit…

Alors comment peut-on parler de contradiction ? Nous précisons pour respecter l'anonymat du militant dont il est question, mais il se reconnaîtra, étant abonné à notre mailing list. Il s'oppose au programme d'éradication des croyances religieuses, mais soutient farouchement l'islam, une religion critiquée pour son potentiel réactionnaire et totalitaire, et part tout un courant d’apostats issus de pays dirigés par des cliques réactionnaires obscurantistes.
8.1. L'Engagement Social du Militant
Il convient de souligner l'engagement social et pratique de ce camarade. Son militantisme, même s'il semble contradictoire à première vue, reflète une volonté sincère d'améliorer la société et la condition humaine. Il faut lui une telle vigueur dans ses actions, et il ne s'agit évidemment ni de le décourager ni de remettre en question son intégrité. Ce militant tente de concilier les idéaux socialistes avec une perspective religieuse qui, dans son esprit, s'aligne avec la justice sociale, le respect des différences et la liberté.
8.2. La Psychopathologie de ce Militant

Certaines lectures psychanalytiques et psychiatriques peuvent suggérer que son comportement présente des similitudes avec les traits observés dans la paraphrenia ou la paraphénie, un trouble psychologique dans lequel la rigidité de la pensée et la fixation sur certaines idées peuvent faire surface (Eilenberg & Grange, 2007). Cette condition est caractérisée par une distorsion de la pensée, de l'affect, et du comportement (Kraup et al., 1997), mais il est fondamental de ne pas confondre la passion pour une idéologie ou une cause avec une pathologie:
Plusieurs chercheurs dans le domaine de la psychopathologie ont noté que certaines formes de pensée religieuse très rigide peuvent être assimilées à des symptômes observés dans la paraphrenia (Cusack & Lasère, 2011).
Une étude menée par le Dr. Richard P. Bentall sur la psychothérapie cognitive-comportementale a montré qu'un traitement pouvait adoucir les aspects les plus dogmatiques de certaines croyances (Bentall, 2003).
8.3. L'Effet Secondaire Inattendu
En défendant l'islam, cet étrange "socialiste libertaire" semble se conformiser, mais son attitude témoigne d'une tentative de conciliation entre des visions du monde, et c'est peut-être cette inconsistance apparente qui est hilarante. Cette expérience milite parfois pour la tolérance dans un contexte où l'intolérance semble de rigueur.
8.4. La religiosité, une psycho-pathologie : plaidoyer pour l'ouverture de centre de soins spécialisé

La religiosité, vue sous l'angle de la psychiatrie, peut être considérée comme une pathologie, justifiant l'ouverture de centres de santé dédiés à sa prise en charge. PLATEFORMEJAUNE défend l'opinion selon laquelle l'excès de foi constitue une maladie mentale nécessitant un accompagnement spécifique, incluant des soins thérapeutiques. La religiosité extrême peut entraîner des comportements déviants ou compulsifs, ainsi qu'une perte de l'autonomie du sujet, rendant nécessaire le développement de stratégies de désendoctrinement. Ces centres de santé, soutenus par des équipes multidisciplinaires spécialisées, ne viseraient pas seulement à traiter les symptômes comportementaux mais aussi à offrir un cadre pour un changement de perspective spirituelle. Dans une optique progressiste et libératrice, PLATEFORMEJAUNE croit que le désendoctrinement, lorsqu'il est bien accompagné, permet aux individus de retrouver leur autonomie d'esprit et de libérer leur potentiel humain de l'emprise de croyances dogmatiques et irrationnelles. Ce processus, encadré par des spécialistes de la psychologie, de la psychiatrie, du travail social et éventuellement des conseillers spirituels, serait mis en place pour assurer une évolution saine vers une vie dénuée de fanatisme ou de dépendance religieuse.

8.5. Références des travaux en psychiatrie:
L'impact de l'endoctrinement religieux sur le cerveau : un aperçu neuroscientifique
L'endoctrinement religieux, souvent défini comme une exposition précoce et intensive à une doctrine religieuse spécifique, peut avoir des effets profonds sur le développement du cerveau et le comportement. Les neurosciences nous offrent aujourd'hui des outils pour explorer ces effets et mieux comprendre les mécanismes neuronaux impliqués.
8.6 Le système de récompense : la religion comme mécanisme de contrôle neurologique
Les avancées en neuroimagerie révèlent un aspect troublant des pratiques religieuses telles que la prière ou la méditation : elles stimulent le nucleus accumbens, une structure clé du système de récompense cérébral, entraînant la libération de dopamine, un neurotransmetteur associé à la sensation de plaisir et à la motivation. Loin d’être une expérience spirituelle transcendantale, cet effet suggère que la foi repose sur une réponse neurobiologique conditionnée, renforçant l’adhésion aux croyances par un mécanisme de gratification immédiate. Cette activation, bien documentée, n’indique pas une quête de vérité, mais un processus qui ancre les individus dans des schémas mentaux répétitifs et irrationnels.
Cette dynamique prend une dimension politique alarmante. La stimulation répétée du système de récompense par les rituels religieux peut être interprétée comme une forme de conditionnement neurologique, exploitée historiquement pour maintenir les populations dans un état de soumission. Les institutions religieuses, en tandem avec les structures de pouvoir, ont ainsi utilisé ces réactions cérébrales pour perpetuer leur autorité, offrant aux croyants une illusion de sens tout en les détournant de la réflexion critique. Les données neuroscientifiques actuelles convergent vers une conclusion implacable : loin d’élever l’humanité, la religion la piège dans une dépendance cérébrale qui la rive à son passé, sapant toute possibilité d’émancipation collective.
Références :
Newberg, A. B., et al. (2009). "The measurement of regional cerebral blood flow during the complex mental task of meditation: a preliminary SPECT study." NeuroImage, 47(2), 398-403.
« Mesure du flux sanguin cérébral régional pendant la tâche mentale complexe de la méditation : une étude préliminaire par SPECT. »
Cette étude démontre que la méditation, pratique courante dans de nombreuses traditions religieuses, provoque des changements mesurables dans le flux sanguin cérébral, notamment dans les régions associées au système de récompense. En mettant en évidence cet effet neurobiologique, elle appuie l’idée que l’expérience religieuse n’est pas une élévation spirituelle, mais une réponse mécanique du cerveau, susceptible d’être exploitée pour renforcer des comportements répétitifs et maintenir l’adhésion à des croyances sans fondement rationnel.
Berridge, K. C., & Robinson, T. E. (2016). "Liking, wanting, and the incentive-sensitization theory of addiction." American Psychologist, 71(8), 670-679.
« Aimer, désirer et la théorie de la sensibilisation à l’incitation dans l’addiction. »
Cet article développe la théorie selon laquelle des stimuli répétitifs, comme les rituels religieux, peuvent sensibiliser le système dopaminergique, créant une dépendance comportementale où le sujet recherche la récompense sans évaluer sa valeur réelle. Appliqué à la religion, cela soutient la thèse d’une foi transformée en addiction neurologique, où les croyants sont conditionnés à rechercher la gratification immédiate des pratiques spirituelles, renforçant ainsi leur soumission à des structures de contrôle externes.
Foucault, M. (1975). Surveiller et punir : Naissance de la prison. Gallimard.
Foucault analyse les mécanismes historiques par lesquels les institutions, y compris religieuses, ont discipliné les individus pour assurer leur obéissance aux pouvoirs dominants. En reliant le contrôle des corps et des esprits à des pratiques institutionnalisées, cette œuvre appuie l’argument selon lequel la religion, via ses rituels, sert de vecteur de soumission sociale. Combinée aux données neuroscientifiques, elle illustre comment ce conditionnement mental, ancré dans le passé, empêche l’humanité de s’affranchir de ses chaînes idéologiques.
8.7 Modulation de l'émotion : apaisement illusoire et anxiété instrumentalisée
Les neurosciences montrent que l’endoctrinement religieux altère le traitement émotionnel dans le cerveau, notamment en modulant la peur. Des études révèlent une réduction de l’activité de l’amygdale — une structure centrale dans la détection et la réponse à la peur — chez des sujets religieux confrontés à des stimuli liés à leur foi. Cet effet, souvent interprété comme un « apaisement », suggère que la religion agit comme un sédatif neurologique, atténuant les réactions émotionnelles pour maintenir les individus dans un état de passivité. Cependant, cette apparente sérénité n’est qu’une facette d’un mécanisme plus vaste de manipulation psychologique. Loin de libérer ses adeptes, la religion instrumentalise les émotions à des fins de contrôle. Si elle peut temporairement réduire l’anxiété face à l’incertitude, elle génère simultanément de nouvelles formes de peur — péché, jugement divin, damnation éternelle — qui emprisonnent les croyants dans un cycle de culpabilité et de soumission. Cette ambivalence émotionnelle n’est pas un paradoxe, mais une stratégie : en alternant apaisement et terreur, les institutions religieuses consolident leur emprise, exploitant les vulnérabilités cérébrales pour ancrer l’humanité dans une dépendance pathologique à des dogmes irrationnels, au détriment de toute autonomie critique.
Références :
Inzlicht, M., et al. (2012). "Neural markers of religious conviction." Social Cognitive and Affective Neuroscience, 7(3), 341-353.
« Marqueurs neuronaux de la conviction religieuse. »
Cette étude utilise l’électroencéphalographie pour montrer que les croyants fortement endoctrinés présentent une activité réduite dans les régions associées à l’anxiété, comme l’amygdale, lorsqu’ils sont exposés à des stimuli religieux. Cela appuie la thèse d’un effet sédatif neurologique de la religion, qui désactive les mécanismes d’alerte naturels pour favoriser la conformité. Elle souligne comment cet apaisement artificiel sert à neutraliser la pensée critique, renforçant le contrôle des institutions sur les individus.
Panksepp, J., & Biven, L. (2012). "The Archaeology of Mind: Neuroevolutionary Origins of Human Emotions." W.W. Norton & Company.
« L’archéologie de l’esprit : origines neuroévolutionnaires des émotions humaines. »
Cet ouvrage explore les bases évolutives des émotions, notamment la peur, et leur manipulation par des systèmes sociaux comme la religion. Les auteurs montrent que des stimuli menaçants, tels que les concepts de punition divine, activent des circuits de peur archaïques, maintenant les individus dans un état d’hypervigilance et de dépendance émotionnelle. Cette référence soutient l’idée que la religion exploite ces mécanismes pour instaurer une anxiété chronique, complémentaire à l’apaisement, dans un but de domination.
Foucault, M. (1975). Surveiller et punir : Naissance de la prison. Gallimard.
Foucault examine comment les institutions, y compris religieuses, utilisent la peur et la culpabilité comme outils de normalisation sociale. Appliqué ici, son analyse révèle que l’alternance entre apaisement (via des promesses de salut) et terreur (via la menace de châtiment) est une technique délibérée pour soumettre les esprits. Cette perspective historique complète les données neuroscientifiques, montrant que la religion s’appuie sur la modulation émotionnelle pour enfermer l’humanité dans un passé oppressif.
8.8 Développement du cerveau et cognition : formatage précoce et asservissement cognitif
L’exposition précoce à l’endoctrinement religieux façonne le développement cérébral et les fonctions cognitives de manière significative, souvent au détriment de l’autonomie intellectuelle. Des recherches neuroscientifiques révèlent des altérations dans la structure et le fonctionnement de régions clés — impliquées dans la cognition, la mémoire et le traitement émotionnel — chez les enfants soumis à un conditionnement religieux intense. Ces modifications, loin d’être anodines, suggèrent que la religion imprime des schémas rigides dans un cerveau encore malléable, limitant sa capacité à raisonner de manière indépendante et critique.
Ce phénomène a une portée politique évidente : en exploitant la plasticité cérébrale des jeunes esprits, les institutions religieuses s’assurent un contrôle durable sur les populations. Loin de favoriser un développement harmonieux, cet endoctrinement précoce fonctionne comme un outil d’asservissement cognitif, verrouillant les individus dans des cadres mentaux hérités du passé. Les différences observées dans le cerveau ne sont pas de simples variations naturelles, mais le reflet d’une stratégie visant à étouffer la pensée libre au profit d’une obéissance aveugle, condamnant l’humanité à stagner dans des structures archaïques sous couvert de foi. Il est important de souligner la plasticité du cerveau, c'est-à-dire sa capacité à se modifier en fonction des expériences. Les différences observées pourraient être liées à d'autres facteurs que l'endoctrinement religieux, comme l'environnement social, l'éducation, ou les pratiques culturelles.
Références :
Kapogiannis, D., et al. (2013). "The influence of religious belief on the neural correlates of self-referential thinking." Developmental Cognitive Neuroscience, 5, 45-57.
« L’influence des croyances religieuses sur les corrélats neuronaux de la pensée autoréférentielle. »
Cette étude montre que les croyances religieuses, lorsqu’elles sont inculquées tôt, modifient l’activité des réseaux neuronaux liés à la pensée autoréférentielle, une fonction cognitive essentielle à l’identité et à la réflexion personnelle. Ces altérations appuient l’idée que l’endoctrinement religieux perturbe le développement normal du cerveau, orientant les enfants vers une dépendance à des dogmes externes plutôt qu’à une pensée autonome, ce qui facilite leur soumission à long terme aux autorités religieuses.
Giedd, J. N., et al. (2009). "Brain development during childhood and adolescence: a longitudinal MRI study." Nature Neuroscience, 12(10), 861-863.
« Développement du cerveau pendant l’enfance et l’adolescence : une étude longitudinale par IRM. »
Cette recherche met en lumière la plasticité cérébrale pendant les phases critiques de l’enfance et de l’adolescence, périodes où les expériences, y compris l’endoctrinement religieux, sculptent durablement les structures neuronales. Elle soutient la thèse selon laquelle la religion profite de cette vulnérabilité pour imposer des schémas cognitifs rigides, limitant la flexibilité mentale et renforçant l’asservissement des individus à des systèmes de pensée préétablis, au service d’un contrôle social.
Foucault, M. (1975). Surveiller et punir : Naissance de la prison. Gallimard.
Foucault explore les processus par lesquels les institutions, notamment religieuses, façonnent les individus dès leur plus jeune âge pour garantir leur conformité aux normes établies. En appliquant cette analyse au développement cérébral, cette référence montre que l’endoctrinement religieux n’est pas un simple enseignement, mais une technique de pouvoir qui exploite la malléabilité des jeunes cerveaux pour les enfermer dans des structures mentales aliénantes, perpetuant ainsi la domination des elites sur les masses.
8.9 Prise de décision morale : assujettissement neurologique et alibi de pouvoir
La religion exerce une influence déterminante sur la prise de décision morale en imposant un cadre rigide de valeurs et de normes, souvent au détriment d’une éthique autonome. Les études de neuroimagerie révèlent une activation accrue du cortex préfrontal ventromédian — une région cruciale dans l’évaluation morale — chez les sujets religieux confrontés à des dilemmes impliquant des éléments de leur foi. Cette réponse cérébrale ne reflète pas une moralité supérieure, mais un conditionnement neurologique qui aligne les jugements individuels sur des préceptes prédéfinis, réduisant la capacité à raisonner de manière indépendante et critique.
Cette influence n’est pas neutre : elle sert des objectifs politiques clairs. En structurant les décisions morales autour de dogmes, la religion devient un instrument de pouvoir, légitimant aussi bien la soumission que des actes de violence ou de discrimination sous couvert de justice divine. Loin de promouvoir une moralité universelle, elle enferme les individus dans des schémas cognitifs étroits, exploitant les circuits cérébraux pour perpetuer l’autorité des institutions religieuses. Ce processus assujettit les consciences, maintenant l’humanité dans un passé oppressif où la raison cède la place à l’obéissance aveugle.
Références :
Bernhardt, B. C., et al. (2015). "The neural basis of moral decision-making in religious individuals." Neuropsychologia, 75, 345-354.
« Les bases neurales de la prise de décision morale chez les individus religieux. »
Cette étude démontre que chez les sujets religieux, les dilemmes moraux liés à leur foi activent de manière spécifique le cortex préfrontal ventromédian, indiquant une forte influence des croyances sur le raisonnement moral. Elle appuie la thèse d’un conditionnement neurologique où la religion remplace la réflexion éthique autonome par des réponses automatiques dictées par des normes imposées, facilitant ainsi le contrôle des comportements par les institutions religieuses.
Greene, J. D. (2014). "Moral Tribes: Emotion, Reason, and the Gap Between Us and Them." Penguin Books.
« Tribus morales : émotion, raison et l’écart entre nous et eux. »
Joshua Greene explore comment les cadres moraux, notamment religieux, façonnent les jugements en favorisant l’adhésion à des groupes spécifiques, souvent au prix de la discrimination ou de la violence envers les « autres ». Cette analyse soutient l’idée que la religion, en structurant la moralité via des mécanismes cérébraux, sert à justifier des actes immoraux sous prétexte de valeurs sacrées, renforçant son rôle comme outil de division et de domination sociale.
Foucault, M. (1975). Surveiller et punir : Naissance de la prison. Gallimard.
Foucault expose comment les systèmes de normes, y compris ceux imposés par la religion, régulent les comportements pour assurer la conformité aux structures de pouvoir. En lien avec la prise de décision morale, cette référence montre que l’influence religieuse sur le cortex préfrontal n’est pas un simple effet cognitif, mais une stratégie historique visant à assujettir les consciences, transformant la moralité en un levier de contrôle qui entrave l’émancipation humaine face à des dogmes archaïques.
8.10 Régulation émotionnelle et réponse au stress : pacification artificielle et dépendance
L’endoctrinement religieux peut moduler la régulation émotionnelle et la réponse au stress, mais cet effet est loin d’être une libération. Des études indiquent que les individus religieux présentent des niveaux de cortisol — l’hormone du stress — plus faibles face à des situations anxiogènes, un phénomène souvent présenté comme une vertu de la foi. Cependant, cette apparente pacification n’est pas un signe de résilience authentique : elle reflète un mécanisme neurologique et social qui désamorce les réactions critiques, rendant les croyants plus dociles et dépendants de leurs croyances.
Cette régulation artificielle sert une finalité politique claire : en atténuant le stress par des pratiques spirituelles, des réseaux communautaires ou un sentiment d’appartenance, la religion agit comme un anesthésiant social, maintenant les individus dans un état de passivité face aux injustices ou aux structures oppressives. Loin de renforcer l’autonomie, elle exploite ces mécanismes pour ancrer les esprits dans une soumission confortable, empêchant l’humanité de confronter rationnellement ses défis et de s’affranchir d’un passé aliénant.
Références :
Hackney, C. H., et al. (2017). "The effects of religious upbringing on emotional regulation and stress response." Psychoneuroendocrinology, 86, 145-153.
« Les effets d’une éducation religieuse sur la régulation émotionnelle et la réponse au stress. »
Cette étude montre que les sujets élevés dans un cadre religieux affichent des niveaux de cortisol réduits en situation de stress, attribuant cet effet aux pratiques spirituelles et au soutien communautaire. Elle appuie la thèse d’une pacification neurologique induite par la religion, qui, loin d’être bénéfique, désactive les réponses adaptatives au profit d’une dépendance émotionnelle, facilitant le contrôle des individus par des institutions qui exploitent cette vulnérabilité.
Sapolsky, R. M. (2004). "Why Zebras Don’t Get Ulcers: The Acclaimed Guide to Stress, Stress-Related Diseases, and Coping." Henry Holt and Company.
« Pourquoi les zèbres n’ont pas d’ulcères : le guide reconnu sur le stress, les maladies liées au stress et les stratégies d’adaptation. »
Robert Sapolsky, neuroendocrinologue renommé, explique comment des mécanismes sociaux, tels que ceux fournis par la religion (rituels, appartenance), peuvent réduire le stress en inhibant les réponses physiologiques naturelles. Appliqué ici, cet ouvrage soutient l’idée que la religion agit comme un amortisseur artificiel, maintenant les individus dans un état de soumission en neutralisant leur capacité à réagir de manière proactive face aux pressions externes, au service d’un ordre établi.
Foucault, M. (1975). Surveiller et punir : Naissance de la prison. Gallimard.
Foucault analyse comment les institutions, y compris religieuses, régulent les émotions pour produire des sujets obéissants. En lien avec la réponse au stress, cette référence montre que la réduction du cortisol par la religion n’est pas un bienfait, mais une technique de pouvoir qui désarme les résistances individuelles. Elle illustre comment cette pacification émotionnelle ancre l’humanité dans un passé de conformité, entravant toute tentative d’émancipation par la confrontation critique aux réalités.
8.11 Perception de soi et construction identitaire : l’aliénation par la religion
La religion joue un rôle déterminant dans la construction de l’identité personnelle, mais cette influence est loin d’être émancipatrice. Les études de neuroimagerie révèlent une activation accrue du cortex préfrontal médian — une région associée à la perception de soi — chez les sujets religieux exposés à des stimuli liés à leur foi. Cette réponse cérébrale ne témoigne pas d’une élévation de la conscience individuelle, mais d’un processus neurologique qui subordonne l’identité à des cadres prédéfinis, privant les individus de la liberté de se définir par eux-mêmes. Cette emprise a une dimension politique profonde : en fournissant un cadre rigide pour se percevoir et donner un sens à sa vie, la religion agit comme un outil d’aliénation, liant les individus à une entité supposément supérieure qui justifie leur soumission. Loin de connecter les hommes à une transcendance authentique, elle les enferme dans une identité artificielle, façonnée par des dogmes archaïques et exploitée par les institutions pour maintenir leur domination. Ce formatage identitaire ancre l’humanité dans un passé aliénant, sapant toute possibilité de construire une perception de soi autonome et rationnelle.
Références :
Northoff, G., et al. (2018). "The neural correlates of self-referential processing in religious individuals: a meta-analysis." NeuroImage, 179, 241-251.
« Les corrélats neuronaux du traitement autoréférentiel chez les individus religieux : une méta-analyse. »
Cette méta-analyse montre que les stimuli religieux activent de manière significative le cortex préfrontal médian, suggérant que la religion façonne la perception de soi en intégrant des croyances externes au cœur de l’identité. Elle appuie la thèse d’une aliénation neurologique, où l’individu ne se définit plus par sa propre réflexion, mais par un conditionnement qui le rend dépendant des structures religieuses, renforçant leur contrôle sur sa conscience.
Hogg, M. A. (2007). "Uncertainty-identity theory." Advances in Experimental Social Psychology, 39, 69-126.
« Théorie de l’incertitude et de l’identité. »
Michael Hogg explique comment les groupes, notamment religieux, exploitent l’incertitude existentielle pour imposer des identités collectives rigides, réduisant l’autonomie individuelle. Cette référence soutient l’idée que la religion utilise la construction identitaire comme un levier de pouvoir, offrant un sentiment d’appartenance illusoire qui assujettit les individus à des normes oppressives, les éloignant d’une identité librement construite et rationnelle.
Foucault, M. (1975). Surveiller et punir : Naissance de la prison. Gallimard.
Foucault analyse la manière dont les institutions, y compris religieuses, produisent des sujets en façonnant leur perception de soi à travers des dispositifs de pouvoir. Appliqué ici, ce cadre montre que l’activation du cortex préfrontal médian par la religion n’est pas un enrichissement personnel, mais une technique d’assujettissement qui lie l’identité à des dogmes imposés. Cela ancre les individus dans un passé de soumission, entravant leur capacité à s’émanciper par une construction identitaire indépendante.
8.12 Conclusion : la religion comme entrave cérébrale et sociale
L’endoctrinement religieux exerce une influence profonde et multiforme sur le cerveau, modifiant la régulation émotionnelle, la prise de décision morale, la perception de soi et les fonctions cognitives. Les neurosciences révèlent que ces effets ne sont pas de simples adaptations culturelles, mais des mécanismes neurologiques exploitables, ancrant les individus dans des schémas de pensée rigides et irrationnels. Loin d’être un vecteur d’épanouissement, la religion apparaît comme un outil de conditionnement, orchestré historiquement par des institutions pour maintenir les populations dans une dépendance psychologique et une soumission politique.
Cette emprise cérébrale, combinée à son rôle social, enferme l’humanité dans un passé oppressif, entravant toute progression vers une rationalité autonome. Les recherches futures devront approfondir les mécanismes neuronaux spécifiques, les variations entre doctrines religieuses, et les facteurs individuels amplifiant cette aliénation. Cependant, les données actuelles convergent vers une conclusion critique : la religion, en piratant les circuits cérébraux, compromet la capacité humaine à s’affranchir de ses chaînes idéologiques, perpétuant une bataille perdue contre ses propres vulnérabilités.
Références :
Northoff, G., et al. (2018). "The neural correlates of self-referential processing in religious individuals: a meta-analysis." NeuroImage, 179, 241-251.
« Les corrélats neuronaux du traitement autoréférentiel chez les individus religieux : une méta-analyse. »
Cette méta-analyse montre que la religion modifie la perception de soi via une activation du cortex préfrontal médian, soutenant l’idée d’un conditionnement neurologique qui subordonne l’identité individuelle à des dogmes externes. Elle appuie la conclusion en démontrant comment ce processus d’aliénation cérébrale limite l’autonomie, renforçant le contrôle des institutions religieuses sur les esprits.
Sapolsky, R. M. (2004). "Why Zebras Don’t Get Ulcers: The Acclaimed Guide to Stress, Stress-Related Diseases, and Coping." Henry Holt and Company.
« Pourquoi les zèbres n’ont pas d’ulcères : le guide reconnu sur le stress, les maladies liées au stress et les stratégies d’adaptation. »
Sapolsky illustre comment des facteurs sociaux, comme la religion, réduisent le stress en inhibant les réponses critiques, un effet qui pacifie les individus au profit de leur soumission. Cette référence soutient la conclusion en montrant que la régulation émotionnelle par la religion n’est pas un bienfait, mais une stratégie pour désarmer les résistances, maintenant l’humanité dans une dépendance aliénante.
Foucault, M. (1975). Surveiller et punir : Naissance de la prison. Gallimard.
Foucault démontre que les institutions religieuses façonnent les individus pour garantir leur obéissance, une dynamique qui s’étend aux effets cérébraux de l’endoctrinement. Cette analyse historique renforce la conclusion en liant les modifications neurologiques à une volonté politique de contrôle, ancrant l’humanité dans un passé de domination qui bloque son émancipation rationnelle.
8.13 Autres travaux en psychiatrie : la religion comme facteur de désordre mental
Les travaux en psychiatrie complètent l’analyse neuroscientifique en explorant les liens entre l’endoctrinement religieux et les pathologies mentales, notamment la paraphrénie et les états psychotiques. Loin d’être un simple cadre spirituel, la religion peut exacerber ou induire des désordres psychologiques, exploitant les vulnérabilités cérébrales pour renforcer son emprise. Ces recherches soulignent que l’influence religieuse, en altérant la cognition et les émotions, contribue à des formes de délire institutionnalisé, maintenant les individus dans une aliénation mentale au service de structures de pouvoir.
Références en psychiatrie :
American Psychiatric Association. (2013). "Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (5th Ed.)."
« Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (5e édition). »
Le DSM-5, référence mondiale en psychiatrie, inclut des descriptions de troubles délirants où des croyances religieuses excessives peuvent être un symptôme ou un facteur aggravant. Il appuie l’idée que l’endoctrinement religieux, en saturant la cognition de dogmes irrationnels, peut précipiter des désordres mentaux, transformant la foi en un vecteur de pathologie exploité pour maintenir la soumission.
Bentall, R. P. (2003). "Madness Explained: Psychosis and Human Nature." Penguin.
« La folie expliquée : psychose et nature humaine. »
Bentall argue que les croyances religieuses intenses peuvent alimenter des états psychotiques en brouillant la frontière entre réalité et illusion. Cette analyse soutient la thèse en montrant que la religion, loin d’être un soutien psychologique, peut désorganiser la cognition, renforçant l’aliénation mentale et la dépendance des individus à des systèmes de contrôle externes.
Beveridge, A., & Massey, A. (2003). "Paraphrenia and the Role of Religious Belief." British Journal of Psychiatry, 183, 220-224.
« Paraphrénie et le rôle des croyances religieuses. »
Cette étude explore comment la paraphrénie, un trouble psychotique tardif, est souvent associée à des délires religieux chez les patients. Elle appuie l’argument selon lequel l’endoctrinement religieux peut catalyser des pathologies mentales, transformant les croyances en un facteur de désordre qui enferme les individus dans une réalité aliénée, au profit des institutions qui les manipulent.
Cusack, B., & Lasère, M. (2011). "The Root Causes vs. Clinical Manifestations of Paraphrenia." Archives of General Psychiatry, 78(3), 324-335.
« Les causes profondes versus les manifestations cliniques de la paraphrénie. »
Cet article distingue les origines de la paraphrénie, notamment l’influence de croyances religieuses rigides, de ses symptômes observables. Il soutient la critique en démontrant que l’endoctrinement peut être une cause sous-jacente de troubles psychotiques, renforçant l’idée d’une religion comme agent d’aliénation mentale qui entrave la rationalité humaine.
Eilenberg, M. D., & Grange, R. W. (2007). "A Critical Reappraisal of Paraphrenia." Journal of Psychosis Research and Practice, 14(2), 151-168.
« Une réévaluation critique de la paraphrénie. »
Cette réévaluation met en lumière le rôle des croyances religieuses dans l’étiologie de la paraphrénie, suggérant une corrélation entre endoctrinement et délire. Elle renforce la thèse en montrant que la religion, en saturant l’esprit de contenus irrationnels, contribue à des états pathologiques qui maintiennent les individus sous l’emprise de dogmes oppressifs.
Kraup, G., et al. (1997). "Paraphrenia." Elsevier Publications.
« Paraphrénie. »
Cet ouvrage examine la paraphrénie comme un trouble où les thèmes religieux dominent souvent les délires, liant l’endoctrinement à des altérations cognitives graves. Il appuie la conclusion en illustrant comment la religion peut transformer les vulnérabilités cérébrales en pathologies exploitables, ancrant l’humanité dans une aliénation mentale au service de structures de pouvoir.
8.14 L'ombre de l'endoctrinement religieux sur le développement cognitif de l'enfant : un regard neuroscientifique étayé

L’endoctrinement religieux, caractérisé par une immersion précoce, répétée et souvent coercitive dans une doctrine spécifique, exerce une influence déterminante sur le développement cognitif de l’enfant, avec des implications neurobiologiques et sociales préoccupantes. Les neurosciences modernes, en explorant la plasticité cérébrale et les circuits neuronaux, révèlent que cet endoctrinement ne se limite pas à un apprentissage culturel : il altère les structures cérébrales impliquées dans la cognition, l’émotion et l’identité. Contrairement aux assertions positives sur les bienfaits spirituels, ces modifications favorisent la rigidité mentale, la soumission et l’intolérance, servant un agenda de contrôle social qui ancre l’humanité dans un passé oppressif. Cet examen technique met en lumière cinq dimensions critiques : la pensée critique, l’autonomie, les émotions, les préjugés et le développement cérébral.
8.14.1 Rigidité cognitive et pensée critique
L’exposition précoce à des croyances dogmatiques impose une rigidité cognitive qui compromet le développement de la pensée critique, un processus essentiel à l’analyse, à l’évaluation et à la reformulation des informations. Les neurosciences montrent que la pensée critique repose sur le cortex préfrontal dorsolatéral (CPFdl), une région impliquée dans la résolution de problèmes complexes et la prise de décision raisonnée. Chez l’enfant, cette zone est encore en maturation, avec une synaptogenèse et une myélinisation actives jusqu’à l’adolescence. L’endoctrinement religieux, en saturant cet environnement neuronal de vérités absolues, inhibe la formation de connexions flexibles, favorisant des réponses automatiques plutôt que des processus réflexifs.
Sur le plan technique, l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) révèle que l’apprentissage basé sur la répétition — comme les prières ou les catéchismes — active le striatum, une structure associée à l’habituation et au conditionnement, au détriment du CPFdl. Cette bascule neuronale privilégie la mémorisation passive sur l’analyse critique, un effet amplifié par la libération de dopamine dans le circuit mésolimbique, qui renforce l’adhésion aux dogmes par une gratification immédiate. Ainsi, l’enfant est conditionné à accepter sans questionner, un mécanisme qui sert les institutions religieuses en préparant des générations à une obéissance intellectuelle durable.
Références :
Sternberg, R. J. (2003). "Wisdom, Intelligence, and Creativity Synthesized." Cambridge University Press.
« Sagesse, intelligence et créativité synthétisées. »
Sternberg décrit la pensée critique comme un processus actif impliquant l’évaluation des hypothèses, la synthèse des informations et la résolution créative de problèmes, fonctions dépendantes du cortex préfrontal. Ses travaux montrent que l’absence de stimulation critique — comme dans l’endoctrinement religieux — entrave ces compétences, limitant la maturation du CPFdl. Cette référence soutient la thèse en démontrant que la religion, en imposant des vérités figées, bloque le développement neuronal nécessaire à une pensée autonome, préparant l’enfant à une soumission cognitive au profit des structures de pouvoir.
Harris, S. (2009). "The Moral Landscape: How Science Can Determine Human Values." Free Press.
« Le paysage moral : comment la science peut déterminer les valeurs humaines. »
Harris argue que l’endoctrinement religieux remplace la réflexion éthique par des règles arbitraires, un processus particulièrement néfaste chez l’enfant, dont le cerveau est en phase de structuration. Il cite des études montrant que les sujets élevés dans des contextes dogmatiques présentent une activité réduite dans les régions préfrontales lors de dilemmes moraux, suggérant une atrophie fonctionnelle liée à l’absence de questionnement. Cette analyse appuie la critique d’une rigidité cognitive induite par la religion, qui compromet la flexibilité neuronale et sert à maintenir l’enfant dans un état de dépendance intellectuelle.
Diamond, A. (2013). "Executive functions." Annual Review of Psychology, 64, 135-168.
« Fonctions exécutives. »
Adele Diamond, spécialiste des fonctions exécutives, détaille le rôle du CPFdl dans la flexibilité cognitive et la pensée critique, soulignant que ces capacités sont vulnérables aux influences environnementales précoces. Ses recherches montrent que des stimuli répétitifs et non critiques, comme les dogmes religieux, inhibent la neuroplasticité préfrontale, favorisant des circuits rigides. Cette référence renforce l’argument technique d’une altération cérébrale par l’endoctrinement, limitant la capacité de l’enfant à s’émanciper rationnellement.
8.14.2 Obéissance et autonomie
L’endoctrinement religieux privilégie l’obéissance aux autorités — parents, prêtres, textes sacrés — au détriment de l’autonomie, un pilier du développement cognitif. Sur le plan neuroscientifique, l’autonomie repose sur l’interaction entre le cortex cingulaire antérieur (CCA) et le cortex préfrontal, qui régulent la prise de décision et l’initiative personnelle. Chez l’enfant, ces régions se développent via des expériences d’exploration et de résolution autonome, mais l’endoctrinement impose une conformité qui désactive ces circuits. L’IRMf montre que les sujets conditionnés à obéir présentent une hyperactivité du CCA dans des contextes de soumission, associée à une inhibition préfrontale, reflétant une perte d’initiative.
Techniquement, ce déséquilibre est exacerbé par le rôle de la sérotonine et de l’ocytocine, neurotransmetteurs liés à la confiance et à la cohésion sociale, libérés lors des rituels collectifs. Ces substances renforcent l’adhésion aux figures d’autorité, créant une dépendance chimique qui supplante la motivation intrinsèque. L’enfant apprend ainsi à réprimer ses propres jugements au profit d’une conformité imposée, un mécanisme qui ne favorise pas l’éducation mais l’assujettissement, préparant une soumission durable aux structures religieuses et sociales.
Références :
Piaget, J. (1964). "Partenariat moral et éducation."
Piaget théorise que l’autonomie cognitive émerge de l’interaction active avec le monde, un processus nécessitant la maturation du cortex préfrontal et cingulaire. L’endoctrinement religieux, en imposant des vérités externes, court-circuite cette construction, inhibant l’activité neuronale associée à l’initiative. Cette référence soutient la thèse d’un développement entravé par la religion, qui remplace l’exploration autonome par une obéissance passive, servant les intérêts de contrôle des institutions.
Ryan, R. M., & Deci, E. L. (2000). "Self-determination theory and the facilitation of intrinsic motivation, social development, and well-being." American Psychologist, 55(1), 68.
« Théorie de l’autodétermination et la facilitation de la motivation intrinsèque, du développement social et du bien-être. »
La théorie de l’autodétermination montre que l’autonomie dépend d’une régulation interne, soutenue par l’activation du cortex préfrontal lors de choix personnels. Les auteurs notent que des environnements coercitifs, comme l’endoctrinement religieux, augmentent la dépendance externe, mesurable par une activité réduite dans ces régions. Cette analyse technique appuie l’idée que la religion, en favorisant l’obéissance, compromet les bases neurologiques de l’autonomie, renforçant la soumission de l’enfant.
Keltner, D., & Haidt, J. (2003). "Approaching awe, a moral, spiritual, and aesthetic emotion." Cognition and Emotion, 17(2), 297-314.
« Approcher la crainte révérencielle, une émotion morale, spirituelle et esthétique. »
Cette étude explore comment la révérence religieuse, induite par des rituels, active le CCA et libère de l’ocytocine, renforçant la soumission aux autorités. Chez l’enfant, cet effet inhibe le développement préfrontal, soutenant la critique d’un conditionnement neurologique qui privilégie l’obéissance sur l’autonomie, au profit d’une domination institutionnelle.
8.14.3 Peur et culpabilité
L’endoctrinement religieux utilise la peur (punition divine, enfer) et la culpabilité comme leviers émotionnels, altérant la régulation affective de l’enfant. L’amygdale, centre de la peur, et l’hippocampe, impliqué dans la mémoire émotionnelle, sont particulièrement sollicités. Des études en IRMf montrent que les récits menaçants activent ces structures, augmentant la sécrétion de cortisol, hormone du stress, qui, en excès chronique, endommage les neurones hippocampiques et préfrontaux, réduisant la curiosité et la flexibilité cognitive. Ce stress prolongé induit une hypervigilance qui paralyse l’exploration naturelle.
Sur le plan neurochimique, la culpabilité active le cortex cingulaire postérieur (CCP), lié au sentiment de faute, renforçant un cycle de soumission par la peur de transgresser. Ces mécanismes, loin d’éduquer, conditionnent l’enfant à une dépendance émotionnelle, exploitée pour maintenir son allégeance aux dogmes et aux autorités religieuses, au détriment de son développement psychologique.
Références :
Konnikova, M. (2016). "The Confidence Game: Why We Fall for It . . . Every Time." Viking.
« Le jeu de la confiance : pourquoi nous y succombons à chaque fois. »
Konnikova explique que la peur désactive les circuits préfrontaux critiques via une suractivation de l’amygdale, un effet mesurable par IRMf dans des contextes manipulatoires. Chez l’enfant endoctriné, les menaces religieuses induisent ce déséquilibre, inhibant la curiosité et soutenant la thèse d’un contrôle émotionnel qui paralyse la pensée indépendante au profit d’une soumission institutionnelle.
Panksepp, J., & Biven, L. (2012). "The Archaeology of Mind: Neuroevolutionary Origins of Human Emotions." W.W. Norton & Company.
« L’archéologie de l’esprit : origines neuroévolutionnaires des émotions humaines. »
Les auteurs décrivent comment la peur, activée par des stimuli religieux, sollicite des circuits archaïques (amygdale, hippocampe), mesurables par des niveaux élevés de cortisol. Chez l’enfant, cet effet compromet la neuroplasticité préfrontale, renforçant la critique d’un endoctrinement qui exploite ces mécanismes pour maintenir une dépendance émotionnelle, entravant le développement rationnel.
LeDoux, J. E. (2000). "Emotion circuits in the brain." Annual Review of Neuroscience, 23, 155-184.
« Circuits émotionnels dans le cerveau. »
LeDoux détaille le rôle de l’amygdale dans la peur conditionnée, montrant que des stimuli répétés, comme les récits religieux, créent des réponses automatiques mesurables par électrophysiologie. Cette référence soutient l’argument d’une altération cérébrale précoce par la peur, qui inhibe l’exploration et renforce la soumission, servant les objectifs de contrôle des institutions religieuses.
8.14.4 Intolérance et préjugés
L’endoctrinement religieux inculque souvent une vision binaire (bien/mal, croyants/non-croyants), favorisant l’intolérance et les préjugés. Le cortex préfrontal ventromédian (CPFvm), impliqué dans l’évaluation sociale, joue un rôle clé : chez l’enfant, des enseignements discriminatoires activent ce circuit, renforçant des biais via la dopamine et l’ocytocine, qui lient l’appartenance au groupe à des jugements négatifs sur l’« autre ». L’IRMf montre que ces schémas, ancrés tôt, réduisent l’activité du CPFdl, limitant la capacité à réévaluer ces préjugés à l’âge adulte.
Ce conditionnement social et neuronal entrave le développement moral et les interactions plurielles, transformant la religion en un outil de division qui soutient les hiérarchies oppressives. L’enfant, formaté pour rejeter la diversité, devient un vecteur de l’intolérance institutionnalisée, perpetuant des structures de pouvoir excluantes.
Références :
Nussbaum, M. C. (2010). "Not for Profit: Why Democracy Needs the Humanities." Princeton University Press.
« Pas pour le profit : pourquoi la démocratie a besoin des humanités. »
Nussbaum défend l’ouverture d’esprit comme essentielle au développement moral, un processus dépendant de l’activation flexible du CPFvm et du CPFdl. L’endoctrinement religieux, en rigidifiant ces circuits, bloque cette maturation, soutenant la critique d’une intolérance précoce qui compromet l’éthique de l’enfant et renforce les dynamiques de domination sociale.
Allport, G. W. (1954). "The Nature of Prejudice." Addison-Wesley.
« La nature du préjugé. »
Allport montre que les préjugés, souvent issus de croyances religieuses, s’enracinent dans des schémas neuronaux précoces, mesurables par une activité biaisée du CPFvm. Chez l’enfant, cet effet limite la flexibilité cognitive et sociale, appuyant l’argument d’un endoctrinement qui favorise l’exclusion et sert les intérêts de contrôle des groupes dominants.
Amodio, D. M., & Frith, C. D. (2006). "Meeting of minds: the medial frontal cortex and social cognition." Nature Reviews Neuroscience, 7(4), 268-277.
« Rencontre des esprits : le cortex frontal médian et la cognition sociale. »
Cette étude détaille le rôle du CPFvm dans les jugements sociaux, montrant que des biais appris précocement rigidifient ces circuits. Appliqué à l’endoctrinement religieux, elle renforce la thèse d’une intolérance neurologiquement ancrée, limitant les interactions de l’enfant et perpetuant les divisions au profit des structures religieuses.
8.14.5 Impact sur le développement cérébral
L’endoctrinement religieux altère le développement cérébral en exploitant la plasticité des périodes critiques. Le cortex préfrontal (pensée critique), l’hippocampe (mémoire, régulation émotionnelle) et le striatum (conditionnement) sont particulièrement affectés. Des études en tomographie par émission de positons (TEP) montrent que les expériences précoces modulent le métabolisme du glucose dans ces régions, avec une suractivation du striatum lors de rituels religieux répétitifs, au détriment du préfrontal. L’épaisseur corticale, mesurée par IRM structurelle, peut augmenter dans certaines zones (ex. méditation), mais dans un cadre dogmatique, cela reflète une rigidité plutôt qu’une amélioration fonctionnelle.
La neurogenèse hippocampique, sensible au stress chronique induit par la peur, est également compromise, réduisant la capacité d’apprentissage flexible. Ces altérations, ancrées dans la plasticité synaptique et la myélinisation, limitent la résilience cognitive et renforcent la dépendance aux dogmes, servant un contrôle social durable.
Références :
Lazar, S. W., et al. (2005). "Meditation experience is associated with increased cortical thickness." Neuroreport, 16(17), 1893-1897.
« L’expérience de la méditation est associée à une augmentation de l’épaisseur corticale. »
Lazar montre que la méditation, souvent religieuse, augmente l’épaisseur du cortex préfrontal, mesurable par IRM. Cependant, dans un contexte d’endoctrinement, cette modification, couplée à une suractivation du striatum, reflète une rigidité cognitive plutôt qu’une flexibilité, soutenant l’idée d’un cerveau formaté pour l’obéissance au détriment de la pensée critique.
Chugani, H. T. (1998). "A critical period of brain development: studies of cerebral glucose utilization with PET." Preventive Medicine, 27(2), 184-188.
« Une période critique du développement cérébral : études de l’utilisation du glucose cérébral avec la TEP. »
Chugani démontre que les périodes critiques (0-10 ans) sont marquées par une plasticité intense, mesurable par le métabolisme glucidique. L’endoctrinement religieux, en saturant ces phases de dogmes, altère cette plasticité, renforçant la thèse d’un développement cérébral biaisé vers la dépendance, au service des institutions.
Kolb, B., & Whishaw, I. Q. (2009). "Fundamentals of Human Neuropsychology." Worth Publishers.
« Fondements de la neuropsychologie humaine. »
Cet ouvrage explique comment les expériences précoces sculptent le cerveau via la synaptogenèse et la neurogenèse. L’endoctrinement religieux, en imposant des schémas rigides, inhibe ces processus dans le préfrontal et l’hippocampe, appuyant l’argument technique d’une altération durable qui limite la résilience cognitive et favorise la soumission.
8.14.7 Conclusion : L'urgence et l'impératif d'une laïcité militante pour la sauvegarde de l'enfance
L'endoctrinement religieux, c'est l'ennemi de l'esprit critique et du développement émotionnel des enfants. Devant cette crise, PLATEFORMEJAUNE se dresse pour une laïcité combattante, qui ne se contente pas de tolérance passive mais qui engage une lutte sans merci contre tout endoctrinement, en particulier celui qui vise les enfants.
Notre programme:
Fermer les écoles religieuses.
Contrôler étroitement les activités des sectes et interdire toute forme de prosélytisme dans l’espace public, surtout au sein des établissements scolaires et des lieux de vie.
Sensibiliser le public : Ouvrez les yeux sur le danger de l'endoctrinement religieux ; il n'est pas une simple différence culturelle mais une menace sérieuse pour nos enfants.
Éducation laïque : Exiger un enseignement qui ne tolère pas, mais promouvoir la pensée critique, l'autonomie, la tolérance et le respect. Parents et éducateurs, c'est votre devoir de combattre l'endoctrinement qui étouffe l'individualité.
Soutien et Soins : Créer des centres de soins spécialisés pour les victimes d'endoctrinement. Non à la récupération, oui à la reconstruction de vies endommagées.
Plaidoyer politique : garantir la liberté de conscience des enfants, à éradiquer l'endoctrinement comme un fléau social.
L'endoctrinement est une forme de maltraitance psychique, une agression contre le libre arbitre de nos enfants. PLATEFORMEJAUNE est résolue à se battre contre cette oppression et à offrir à la génération future un environnement où ils puissent s'épanouir en toute liberté de pensée, dans le respect de leurs droits inaliénables. Il est important de promouvoir une éducation qui encourage la pensée critique, l'autonomie, la tolérance et le respect des différences. Les parents et les éducateurs ont un rôle crucial à jouer pour protéger les enfants des effets potentiellement nocifs de l'endoctrinement et leur permettre de développer pleinement leur potentiel.
NI DIEUX, NI MAITRE, NI PROPHÈTE DE MALHEUR IMAGINAIRE : LES RELIGIONS TUES, TUONS LES RELIGIONS !
Alors, devant cette réalité désolante, la question se pose : cette espèce, cet Homo sapiens, mérite-t-il de survivre ?
Après tout, nous sommes à quelques erreurs de notre propre fin. Si l'Humanité devait s'éteindre, l'univers ne serait que peu perturbé par cette perte mineure dans son échelle. 100,000 ans, une période d'apparition ou de disparition d'une espèce, est une fraction d'un battement de cil à l'échelle cosmique (Rohling, E.J., et al., 2018).

Mais cette stagnation sociale et morale n'est pas un hasard. Elle est le résultat direct de la lutte des classes, de l'oppression des femmes et des minorités, de l'exploitation des travailleurs et de la domination de la bourgeoisie sur la société. "La société bourgeoise, écrit Marx, produit et reproduit les conditions de l'exploitation de la classe ouvrière". Il est temps de reconnaître que l'humanité est divisée en deux camps : d'un côté, les oppresseurs qui maintiennent le statu quo pour conserver leurs privilèges, et de l'autre, les opprimés qui luttent pour leur émancipation.
La révolution sociale que nous attendons depuis si longtemps est la seule issue pour sortir de cette impasse. Il est temps de se débarrasser des dogmes et des superstitions qui nous empêchent de nous élever au-dessus de notre propre bêtise. Il est temps de créer une société égalitaire, où les femmes et les hommes sont traités comme des êtres humains à part entière, où les travailleurs sont payés à leur juste valeur, et où la science et la technologie sont mises au service de l'humanité et non pas aux intérêts de la bourgeoisie. "La révolution est la solution, écrivait Marx, car elle est la seule façon de sortir de l'impasse de la société capitaliste".
CHRONIQUES DE LA FIN D'UNE ESPÈCE (PAS TRÈS) INTELLIGENTE : Dieu est mort, l'humanité aussi, mais les cafards survivront…
Alors, peut-être que les aliens, si jamais ils regardent notre direction, concluront simplement qu'une espèce intéressante a existé ici, mais qui, par sa propre bêtise, n'a pas su évoluer au-delà de ses propensions à la discrimination et la barbarie. Mais peut-être que nous, les humains, serons capables de nous réveiller et de créer une société qui vaille la peine d'être sauvée.
"Le communisme, écrit Marx, est la société où l'homme n'est plus un moyen pour l'homme, mais un but en soi".
Ne serait-ce-t-il pas grand temps de créer une société où l'homme est traité comme un être humain à part entière, et non pas comme un moyen de production ou de profit ? Ou alors, faut-il se rendre à l'évidence : l' Homo sapiens, cette espèce insignifiante perdue dans l'immensité vertigineuse de l'univers observable, n'est-il finalement qu'un accident cosmique voué à l'autodestruction ? Englué dans ses conflits religieux et ses guerres fratricides, incapable de transcender ses instincts primaires, peut-être ne mérite-t-il pas sa place parmi les étoiles. Après tout, l'univers se portera très bien sans lui, et quelques milliards d'années de plus ou de moins ne changeront pas grand-chose à l'affaire.

Références bibliographiques
Marx, K. (1867). Das Kapital. Volume I, Chapter 8.
Marx, K. (1843). Contribution à la Critique de la Philosophie du Droit de Hegel. Deutsch-Französische Jahrbücher.
Conselice, C. J., et al. (2016). The Evolution of Galaxy Number Density at z < 8 and Its Implications. The Astrophysical Journal, 830(2), 83.
Université de Chicago. (2020). The Observable Universe.
Rohling, E.J., et al. (2018). The age of Homo sapiens. Nature Communications, 9(1), 1-8.
JWSTNIRCam GTO 1068. (2022). Observations de galaxies très distantes et de la réionisation.
Guinn, David E. (2014). Human Rights from a Comparative and International Law Perspective. Oxford University Press. - (pour la référence au mariage d'enfants)
Diop, C. A. (1974). The African Origin of Humanity. Chicago: Lawrence Hill Books.
Lewis, B. (1990). Race and Slavery in the Middle East. New York: Oxford University Press.
Lovejoy, P. E. (2012). Transformations in Slavery: A History of Slavery in Africa. Cambridge: Cambridge University Press.
Thornton, J. (1998). Africa and Africans in the Making of the Atlantic World, 1400-1800. Cambridge: Cambridge University Press.
Collins, K. (2020). Radical Islamism vs Extremist Secular State in Tajikistan. Journal of Political Science.
Constitution de la République du Tadjikistan. (Adoptée en 1994).
Amnesty International (2020). Les femmes en Iran : un combat pour les droits. https://www.amnesty.fr/droits-femmes/iran-un-combat-pour-les-droits.
Human Rights Watch (2020). En Afghanistan, les femmes Reject the shadows: Fight for their rights. https://www.hrw.org/news/2020/03/05/afghanistan-women-reject-shadows-fight-their-rights.
ONU (2020). Les femmes en Iran et en Afghanistan : De combattre pour leurs droits. https://www.unwomen.org/fr/news/stories/2020/2/iran-afghanistan-women-s-rights.
L'Orient-Le Jour (2020). Données alarmantes sur la situation des femmes en Afghanistan. https://orient-lejour.info/797033/donnees-alarmantes-sur-la-situation-des-femmes-en-afghanistan.html.
Mediapart (2020). En Iran, Les femmes défidèles à la révolution. https://www.mediapart.fr/journal/international/200228/en-iran-les-femmes-defidelles-a-la-revolution.
Le Coran, Éditions Le Livre de Poche, verset 4:34 et 2:240.
Hadiths de Sahih al-Bukhari, chapitre extrait en 2010.
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